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Politique familiale en France

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Le partage des responsabilités: la politique familiale de la France est-elle un exemple?

La France a enregistré en 2006 un nouveau record: avec 2,07 enfants par femme, son taux de natalité est le plus élevé de l’Union européenne. À quoi cette spécificité française tient-elle? Elle s’explique d’une part, par une politique familiale explicite et institutionnelle bien conçue, assortie d’instruments efficaces comme une caisse nationale d’allocations familiales et une conférence de la famille qui réunit chaque année tous les acteurs concernés, et d’autre part, par une longue tradition d’établissements bénéficiant de fonds publics pour la garde des enfants (crèches et écoles maternelles) et par le fait que les écoles sont ouvertes toute la journée. La France est donc, avec les pays scandinaves, le pays de l’Union qui a la politique familiale la plus déterminée. En France, la famille n’est pas considérée comme une affaire privée mais au contraire comme une question publique qui justifie une forte intervention de l’État.

À cet égard, la politique familiale française est exemplaire; elle pourrait servir de modèle à l’Allemagne qui cherche à se doter à son tour d’une politique de ce type. Il paraît donc naturel de considérer la politique familiale de la France, qui est liée à bien des égards à la politique de l’emploi, comme un exemple de modernité et de «démocratie des sexes». La conception socio-politique de la famille en France est le résultat de deux phénomènes distincts mais étroitement liés: une orientation démographique, voire nataliste, de la politique familiale, et un paternalisme marqué par le catholicisme social. La politique de la famille en France est réputée en Allemagne pour avoir su contribuer à concilier vie professionnelle et vie familiale. Outre les prestations en espèces directes au profit des familles (allocations familiales, aides au logement et autres) et les prestations familiales dans le cadre de l’assurance pension ou du droit fiscal, c’est le nombre des infrastructures destinées aux enfants qui donne à la France son avance en matière de politique familiale.

La politique française de la famille n’est cependant pas exempte d’ambiguïtés. Avec les dernières réformes, la question se pose de savoir si l’avenir préservera la compatibilité entre carrière et enfants et le modèle républicain de la mère de famille exerçant une activité professionnelle ou si la tendance n’est pas plutôt de remettre à l’ordre du jour des modèles traditionnels.

Plusieurs facteurs avaient incité le Gouvernement à restructurer les nombreuses aides de l’État en faveur de la petite enfance, qui étaient peu cohérentes. On observe depuis les années 90 que les réformes prennent des orientations très différentes sans parvenir véritablement à régler les problèmes de fond. La dernière réorganisation de la politique familiale date de 2004: le regroupement de toutes les aides et prestations pour la garde des jeunes enfants en une seule (la prestation d’accueil du jeune enfant ou PAJE) afin d’augmenter le taux de natalité et le taux d’activité des femmes d’ici 2020 pour assurer le financement à long terme des retraites. Les autres objectifs affichés étaient les suivants: impliquer davantage les entreprises dans la politique familiale, revaloriser le statut professionnel des assistantes maternelles et aider les familles d’un enfant ou dès le premier enfant. Ces objectifs ont été en grande partie atteints aujourd’hui:

Avec la PAJE, la France a renoncé à la politique en faveur du 3ème enfant pour aider les familles dès le premier enfant.

L’éventail des aides pour la garde des jeunes enfants a été élargi et une plus grande diversification a été atteinte.

Les ménages où les deux parents travaillent continuent de bénéficier des aides, l’accent étant désormais mis nettement sur des modes de garde privés plutôt que sur les crèches.

La nouveauté est l’encouragement spécifique à réduire le temps de travail (temps partiel) ou à interrompre l’activité professionnelle.

La décision de placer la politique familiale au service du marché du travail est soutenue à la fois par l’incitation à recruter une assistante maternelle et par la réduction du nombre de mères dans la population active.

La PAJE inaugure une politique familiale de l’entreprise. Depuis 2004, la création de crèches d’entreprises est encouragée par des allégements fiscaux et l’octroi de subventions.

Il est encore difficile aujourd’hui de dire si ces mesures offrent une plus grande liberté de choix aux parents. Si les acquis du modèle républicain avec la figure de la mère de famille active constituent le critère de base, alors on peut s’interroger sur l’expression «liberté de choix». Ne cacherait-elle pas plutôt la volonté idéologique de voir les mères de famille se retirer du marché du travail?

Cette hypothèse est toutefois contredite par d’autres mesures, notamment l’augmentation prévue du nombre de places en crèche ou la mise en place de modes de garde d’urgence pour les jeunes enfants tôt le matin et tard le soir. On ne peut donc pas dire que la politique française de la famille revient au modèle de la mère de famille au foyer.

Il ne faut pas oublier que depuis 2004, les ressources sont, davantage qu’auparavant, affectées à des transferts monétaires plutôt qu’à des structures, à des modes de garde privés plutôt qu’aux modes collectifs, et que parallèlement, le modèle de la mère qui élève elle-même ses enfants se trouve renforcé. Il reste à voir si cette réorganisation se fera au détriment des couples bi-actifs ou si cette stratégie correspond effectivement à un besoin exprimé par la société de disposer de plus de «temps en famille».

 

7. Ecoutez le texte. Tâchez de comprendre son contenu.

 

La Cathédrale de Chartres

 

En 18... Un étudiant s'arrêta, rue Saint-Honoré devant la vitrine d'un marchand de tableaux. Dans cette vitrine était exposée une toile de Manet: La Cathédrale de Chartres. Manet n'était alors admiré que par quelques amateurs, mais le passant avait le goût juste; la beauté de cette peinture l'enchanta. Plusieurs jours il revint pour la voir. Enfin, il osa entrer et en demanda le prix.

— Ma foi, dit le marchand, elle est ici depuis longtemps. Pour deux mille francs, je vous la céderai.

L'étudiant ne possédait pas cette somme, mais il appartenait à une famille provinciale qui n'était pas sans fortune. Un de ses ondes, quand il était parti pour Paris, lui avait dit: «Je sais ce qu'est la vie d'un jeune homme. En cas de besoin urgent, écris-moi.» II demanda au marchand de ne pas vendre la toile avant huit jours et il écrivit à son oncle.

Ce jeune homme avait à Paris une maîtresse qui, mariée avec un homme plus âgé qu'elle, s'ennuyait. Elle était un peu vulgaire, assez sotte et fort jolie. Le soir du jour où l'étudiant avait demandé le prix de la Cathédrale, cette femme lui dit:

— J'attends demain la visite d'une amie de pension qui arrive de Toulon pour me voir. Mon mari n'a pas le temps de sortir avec nous; je compte sur vous.

L'amie arriva le lendemain. Elle était elle-même accompagnée d'une autre. L'étudiant dut, pendant plusieurs jours, promener ces trois femmes dans Paris. Comme il payait repas, fiacres et spectacles, assez vite, son mois y passa. Il emprunta de l'argent à un camarade et commençait à être inquiet quand il reçut une lettre de son oncle. Elle contenait deux mille francs.

Ce fut un grand soulagement. Il paya ses dettes et fit un cadeau à sa maîtresse. Un collectionneur acheta la Cathédrale et, beaucoup plus tard, légua ses tableaux au Louvre.

Maintenant l'étudiant est devenu un vieil et célèbre écrivain. Son cœur est resté jeune. Il s'arrête encore, tout ému, devant un paysage ou devant une femme. Souvent dans la rue, en sortant de chez lui, il rencontre une dame âgée qui habite la maison voisine. Cette dame est son ancienne maîtresse. Son visage est déformé par la graisse; ses yeux, qui furent beaux, soulignés par des poches; sa lèvre surmontée de poils gris. Elle marche avec difficulté et l'on imagine ses jambes molles. L'écrivain la salue mais ne s'arrête pas, car il la sait méchante et il lui déplaît de penser qu'il l'ait aimée.

Quelquefois il entre au Louvre et monte jusqu'à la salle où est exposée la Cathédrale. Il la regarde longtemps, et soupire.

 

Repondez aux question en choisissant la r é ponse qui convient:

1. Qui était le personnage principal de cette nouvelle?

a) Il était peintre.

b) Il était marchand de tableaux.

c) Il était ouvrier.

d) Il était étudiant.

2. Le jeune homme a demandé de l’argent pour…

a) payer les dettes.

b) faire un cadeau à sa maîtresse.

c) acheter le tableau de Manet.

d) payer ses repas.

3. Ce jeune homme, à qui a-t-il demandé de l’argent?

a) Il a écrit à son oncle.

b) Il a écrit à ses parents.

c) Il a écrit à son ami.

d) Il a écrit à sa maîtresse.

4. Le jeune homme, qu’a-t-il fait quand il avait reçu l’argent demandé?

a) Il a payé ses dettes et a fait un cadeau à sa maîtresse.

b) Il est allé au Louvre pour admirer les tableaux de Manet.

c) Il a acheté le tableau de Manet «La Cathédrale».

d) Il est parti voir ses parents en province.

5. Qui est devenu le jeune homme?

a) Il est devenu peintre.

b) Il est devenu collectionneur de peinture.

c) Il est devenu journaliste.

d) Il est devenu écrivain.

6. Comment était sa maîtresse dans la jeunesse?

a) Elle était très intelligente, bien élevée et très belle.

b) Elle était pauvre, bien pâle et très maigre.

c) Elle était méchante, vulgaire et très ambitieuse.

d) Elle était un peu vulgaire, assez sotte et fort jolie.

7. Comment est devenue l’ancienne maîtresse dans sa vieillesse?

a) Son visage est déformé par la graisse; ses yeux, qui furent beaux, soulignés par des poches; sa lèvre surmontée de poils gris.

b) Son visage est déformé par les cicatrices, ses yeux cernés de noir, sa lèvre surmontée d’une moustache.

c) Son visage est déformé par le temps, ses yeux remplis de douleur, sa lèvre surmontée par une grimace terrible.

d) Son visage est magnifique, les yeux ornés de longs cils noirs, sa lèvre bien dessinée ouvrant des dents très blanches.

8. Terminez la phrase du texte: «Quelquefois, il entre au Louvre et monte jusqu'à la salle où est exposée la Cathédrale. Il la regarde longtemps, et....

a)... sourit.

b)... soupire.

c)... souffre.

d)... souffle

9. Il suit du texte que le vieil homme … qu’il n’ait pas acheté le tableau de Manet.

a) regrette

b) est content

c) est malheureux

d) est heureux

10. En faisant le portrait du personnage principal l’auteur souligne son amour…

a) de l’argent

b) de soi

c) de la femme

d) de la beauté

Devoir phonétique: lisez et reproduisez les dialogues en faisant attention au son [ ε ]

Dialogue 1

― Quelle tête pour un jour de fête!

― Pour Germaine, l'anniversaire d'Annette n'est pas une fête!

― C'est bête que Germaine n'aime pas Annette!

― Elle n'aime pas Annette, parce que quand elle vient chez elle, elle reste des semaines entières. Et ça embête Germaine.

― Que fait-elle chez elle des semaines entières?

― Elle aide Berthe, la cuisinière de Germaine. Mais Germaine n'aime pas la cuisine d'Annette.

Germaine a bien un frère?

— Oui, son frère Ernest.

Et il vit avec elle?

— Je ne crois pas, mais je sais qu'il vient souvent chez Germaine.

— Tu ne penses pas que c'est Ernest qui attire Annette chez Germaine?

 

Dialogue 2

— Il faut mettre ta veste verte.

— Ma veste en laine? Mais elle n'est pas prête!

— Elle était prête la semaine dernière. Germaine l'a toute refaite!

― Je n'aime pas cette veste verte. Pierre la déteste!

Dialogue 3

Yvette, apportez les serviettes. Qu'est-ce que vous faites?

― Ecoutez-moi!

— Où sont-elles?

— Elles sont à côté de vous!

— Je ne pourrai pas les attraper!

— Montez sur la chaise, voyons!

Dialogue 4

Vous prendrez du café, pour votre déjeuner?

― Avec plaisir, s'il n'est pas très fort.

— Il est assez léger, vous savez...

Merci, j'en prendrais volontiers avec un peu de lait.

— Et pour le repas de midi, qu'est-ce que vous boirez?

― J'aimerais prendre de la bière.

― Cette bière légère que Pierre est allé chercher avec le frère de René.

― Oui, celle que Pierre a achetée hier, près du café de la Seine. C'est celle que je préfère.

 

Dialogue 5

— Tu sais si Pierre reviendra d'Orcière avec son frère?

― Je ne pense pas que le frère de Pierre soit à Orcière. Je l'ai vu hier, ou avant-hier, à Marseille sur la Canebière.

― S'il était sur la Canebière, il est clair qu'il ne peut pas être à Orcière!

— Il n'a d'ailleurs rien à y faire!

8. Apprenez la règle de grammaire:


1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | 18 | 19 | 20 | 21 | 22 | 23 | 24 | 25 | 26 | 27 | 28 | 29 | 30 | 31 |

Ïîèñê ïî ñàéòó:



Âñå ìàòåðèàëû ïðåäñòàâëåííûå íà ñàéòå èñêëþ÷èòåëüíî ñ öåëüþ îçíàêîìëåíèÿ ÷èòàòåëÿìè è íå ïðåñëåäóþò êîììåð÷åñêèõ öåëåé èëè íàðóøåíèå àâòîðñêèõ ïðàâ. Ñòóäàëë.Îðã (0.018 ñåê.)