ÀâòîÀâòîìàòèçàöèÿÀðõèòåêòóðàÀñòðîíîìèÿÀóäèòÁèîëîãèÿÁóõãàëòåðèÿÂîåííîå äåëîÃåíåòèêàÃåîãðàôèÿÃåîëîãèÿÃîñóäàðñòâîÄîìÄðóãîåÆóðíàëèñòèêà è ÑÌÈÈçîáðåòàòåëüñòâîÈíîñòðàííûå ÿçûêèÈíôîðìàòèêàÈñêóññòâîÈñòîðèÿÊîìïüþòåðûÊóëèíàðèÿÊóëüòóðàËåêñèêîëîãèÿËèòåðàòóðàËîãèêàÌàðêåòèíãÌàòåìàòèêàÌàøèíîñòðîåíèåÌåäèöèíàÌåíåäæìåíòÌåòàëëû è ÑâàðêàÌåõàíèêàÌóçûêàÍàñåëåíèåÎáðàçîâàíèåÎõðàíà áåçîïàñíîñòè æèçíèÎõðàíà ÒðóäàÏåäàãîãèêàÏîëèòèêàÏðàâîÏðèáîðîñòðîåíèåÏðîãðàììèðîâàíèåÏðîèçâîäñòâîÏðîìûøëåííîñòüÏñèõîëîãèÿÐàäèîÐåãèëèÿÑâÿçüÑîöèîëîãèÿÑïîðòÑòàíäàðòèçàöèÿÑòðîèòåëüñòâîÒåõíîëîãèèÒîðãîâëÿÒóðèçìÔèçèêàÔèçèîëîãèÿÔèëîñîôèÿÔèíàíñûÕèìèÿÕîçÿéñòâîÖåííîîáðàçîâàíèå×åð÷åíèåÝêîëîãèÿÝêîíîìåòðèêàÝêîíîìèêàÝëåêòðîíèêàÞðèñïóíäåíêöèÿ

A) me trouve b) me donne c) m’appelle d) m’arrive

×èòàéòå òàêæå:
  1. Trouvez les phrases pour parler de : Rodolphe, Ernest.

5. Pour garder leur travail et gagner plus, beaucoup de personnes sacrifient leurs soirées et leurs week-endes, oublient _______.

a) les loisirs b) les devoirs c) les resposabilités d) les cours

6. Ce dictionnaire n'est pas _______ dont je me sers toujours.

a) celle b) ceux c) celui d) celui-ci

7. Ces fleurs sentent bon et ______ qui sont dans le vase ne sentent pas du tout.

a) celles-là b) celle-ci c) ceux-ci d) celles

8. On nous a montré deux chemins: ce chemin-ci mène à la ville et _____ mène au village.

a) celle b) celui c) celle-là d) celui- là

9. De nombreux autobus relient les quartiers de la rive droite à _______ de la rive gauche.

a) ceux b) celles c) celui d) celle

10. Avez-vous lu le roman que vous avez pris à la bibliothèque et _____ que je vous ai prêté?

a) celui b) ceux c) celles d) celle

11. Je ___ partir.

a) vais b) va c) allez
12. Vous ___ me remplacer.

a) allez b) vais c) vont
13. Tu ___ quitter Moscou.

a) vas b) va c) vais
14. Il ___ se reposer.

a) vais b) va c) allez
15. Ils ___ chanter.

a) vas b) vont c) va

 

 

 

 


Chapitre 12

Conversation: La gestion du temps

Audition/phonétique/parole: C'est le temps des loisirs... dialogues

Grammaire: Passé immédiat,PRONOMS possessiFS

Lecture/comptes rendu: Mythes et réalités de la gestion du temps

Lecture/traduction: Une journée d'un professeur de langues aux

Etats-Unis

1. Lisez le texte:

La gestion du temps

Les difficultés de gestion du temps sont un motif fréquent de consultation au Centre d'aide aux étudiants. Les études universitaires requièrent certains ajustements pour réussir, entre autres quant au degré d'autonomie et de discipline personnelle. Gérer le temps à consacrer au travail personnel en dehors des heures de cours est souvent ce qui constitue le plus grand défi! D'autant plus que plusieurs étudiantes et étudiants sont aussi engagés dans d'autres responsabilités (ex.: emploi rémunéré).

Vous outiller

Essayer de mémoriser toutes les tâches à faire dans une vie universitaire bien remplie occasionne tôt ou tard des erreurs de planification et des oublis. Une bonne utilisation des outils de gestion du temps vous permettra de sauver beaucoup d'énergie et de vous sentir plus en contrôle des événements. Dès le début de la session, utilisez un calendrier pour vous fournir une vue d'ensemble de la session. L'agenda, la grille horaire et les listes de choses à faire vous seront utiles dans l'organisation des tâches de votre quotidien.

«Je me fais un horaire, mais je ne le respecte pas...»

Une gestion du temps fonctionnelle doit être basée sur le respect de votre rythme personnel. Si bien utiliser votre temps est un problème pour vous, il est possible que vous ne sachiez pas exactement où il file! Pour vous améliorer, il peut être utile de commencer par savoir où vous en êtes... Vous devez savoir quoi planifier, mais aussi bien connaître et comprendre ce qui est efficace pour vous. Vous pouvez consulter les spécialstes sur la façon de recueillir ces informations et la manière de les utiliser pour faire une planification réaliste. Votre façon de fonctionner et vos besoins diffèrent de ceux de vos amis et amies. Vous bâtir une gestion du temps rigide ou trop idéale mène souvent au découragement, à la culpabilité et malheureusement, à finalement laisser tomber toute idée de planification au bout de quelques semaines...

 

Des objectifs d'étude pour vous structurer dans le temps

Vous fixer des objectifs vous aide à bien répartir vos efforts dans le temps, à soutenir votre motivation et à être moins dépendant ou dépendante de vos humeurs pour vous mettre à la tâche. À long terme, vous arranger au jour le jour et «éteindre des feux» peut nuire à vos apprentissages. De bons objectifs possèdent les caractéristiques suivantes:

§ spécifiques: savoir quelle tâche sera effectuée précisément;

§ mesurables: il devrait être possible de savoir à quel moment l'objectif est atteint (important pour le sentiment d'efficacité personnelle);

§ orientés dans le temps: déterminer quand la tâche sera effectuée et complétée (se fixer une échéance, mais avec une marge de manoeuvre);

§ acceptables: être fixés par vous et dépendre de vous;

§ réalistes: il est préférable de viser moins haut et d'atteindre vos objectifs que de viser trop haut et de vivre un insuccès.

Il importe aussi de prévoir des moments pour vérifier où en est l'atteinte de vos objectifs (ex.: le dimanche soir ou avant de débuter une autre semaine; le soir, après votre journée et le matin, avant d'amorcer votre journée). Des imprévus peuvent survenir; il est impossible de tout planifier et une fois pour toutes.

Certains obstacles peuvent nuire au respect des objectifs fixés, dont la tendance à remettre au lendemain, un manque de motivation ou un niveau de stress trop élevé.

Établir vos priorités!

Comment faire une liste de priorités?

A = URGENT ET IMPORTANT (doit être fait cette semaine)

B = URGENT (peut attendre à la semaine suivante)

C = IMPORTANT (à faire prochainement)

Faire en premier les A. On a tendance à faire les C en premier car ces tâches provoquent moins d'anxiété (ex.: faire le ménage de son bureau).

§ Diviser la tâche qui nous cause le plus de stress (souvent celle qui est la plus prioritaire).

Une liste efficace indique le degré de priorité de ce qui est à effectuer et comporte des objectifs précis et réalisables.

Exemple d'une liste hebdomadaire de priorités

Mauvaise liste Bonne liste
faire mes problèmes de stats faire mon rapport de labo faire mes lectures aller à la banque appeler Lucie acheter carte de fête pour maman faire le lavage (A) faire problèmes de stats chap. 2, p. 10 à 20, les 3 premiers numéros (A) compléter les exercices de labo (A) survol du chap. 3 en physique (B) lecture des notes du dernier cours en chimie (B) aller à la banque (B) acheter carte de fête pour maman (C) choisir un sujet pour le travail en économie (C) faire le lavage (C) appeler Lucie

 

 

 


Soyez stratégique!

Il n'est pas toujours possible d'arriver à tout faire ce qui est exigé dans chacun de vos cours. Vous devez ainsi user de stratégie pour rentabiliser votre temps, sans vous pénaliser dans la réussite de vos cours. Voici quelques exemples:

§ faites les activités intellectuelles aux périodes où vous êtes le plus efficace (énergie et concentration à leur meilleur);

§ alternez les tâches (en fonction de leur degré de complexité et de votre intérêt);

§ combinez certaines activités (ex.: lire dans un café, réviser dans l'autobus);

§ rapprochez l'étude d'une matière du cours concerné;

§ commencez par étudier les parties de matière les plus prioritaires ou incomprises.

À l'attaque... des chronophages!

Essayez d'éliminer l'influence de «grugeurs de temps» sur lesquels vous pouvez exercer un contrôle:

§ les interruptions (ex.: téléphone, bavardage);

§ une classification inefficace (ex.: bonne organisation, cartables);

§ demandes non urgentes de l'entourage (ex.: difficulté à dire non);

§ les pertes de temps (ex.: Internet, zappage à la télévision);

§ les déplacements inutiles (ex.: minimiser les allers-retours);

§ une mauvaise stratégie d'étude (ex.: mauvaise concentration).

Quelques petites règles dont il ne faut pas trop vous éloigner...

§ Pour les études universitaires, calculer un minimum d'une heure de travail personnel (idéalement deux) pour chaque heure de cours. Évidemment, certains cours vous demanderont moins de temps, d'autres plus.

§ Tentez de vous limiter à 10 heures de travail scolaire par jour (étude et cours inclus). Ceci afin de favoriser votre concentration et votre motivation pour les journées subséquentes.

§ Visez un maximum de cinq heures à travailler à une même tâche, pour une même matière, dans une même journée.

§ Ne pas vous surcharger de travail pour une période entre deux cours ou précédant le coucher.

§ Gardez-vous une période de 24 heures dans la semaine sans aucune activité scolaire.

§ Si possible, limitez à 10 à 15 heures par semaine le temps consacré à un travail rémunéré si vous êtes aux études à temps plein.

§ Les courtes séances d'étude permettent un meilleur apprentissage que les «marathons».

§ Les pauses permettent de demeurer plus efficace.

Tenir compte de tous vos besoins (ex.: social, exercice, sommeil) vous assurera d'avoir de l'énergie pour fournir des efforts le moment venu.

«Fin de session: par quoi je commence?»

Vous vous sentez débordé ou débordée à l'approche des échéances, voire dépassé ou dépassée? Vous avez accumulé beaucoup, beaucoup de retard? Voici quelques façons de mieux vous en tirer.

§ Calmez-vous un instant et prenez le temps de vous faire un plan de match par écrit.

§ Assurez-vous de tenir compte de la pondération des tâches dans la répartition de votre temps (ex.: devoir qui exige du temps mais qui vaut seulement cinq points).

§ Laissez tomber tout ce que vous pouvez ou tout ce qui ne vous pénalisera pas, ou même, dans certains cas, abandonnez un cours pour lequel vos chances de réussite sont très incertaines.

§ Tentez de répartir votre étude selon vos cours, plutôt que de bien approfondir la matière d'un cours et d'en négliger un autre complètement.

§ Fixez-vous un temps limite à passer sur chacun de vos cours. Faites un survol et assurez-vous de commencer par l'étude des notions incomprises ou plus importantes.

§ N'exigez pas de vous-même de produire la même qualité que si vous aviez tout votre temps.

§ Restreignez votre étude principalement à vos notes de cours (ce qui a été vu en classe).

§ Ne vous laissez pas démotiver en cours de route par de mauvais résultats.

§ Assurez-vous de ne pas trop couper dans votre sommeil et votre alimentation.

§ Évitez les personnes qui vous démotivent et recherchez celles qui vous motivent.

§ Offrez-vous des récompenses pour vous encourager pendant et après l'effort.

§ Sachez reconnaître si vous avez besoin d'aide.

2. Répondez aux questions sur le texte:

1. Sur quoi doit se baser une gestion du temps fonctionnelle?

2. Qu’est-ce qui peut aider à bien répartir les efforts dans le temps?

3. Comment faire une liste de priorités?

4. Faites votre liste hebdomadaire de priorités.

5. Quelles sont des stratégies pour rentabiliser votre temps?

6. Quels sont des «grugeurs de temps» dont faut essayer d'éliminer l'influence?

7. Par quoi faut-il commencer vos préparations à la session?

3. Lisez le texte et råmplissez les lacunes par les mots ci-dessous:

 

Mythes et réalités de la gestion du temps

Avez-vous déjà entendu parler du principe de Pareto, parfois appelé la loi de Pareto? Il se décrit comme la règle des 80/20, selon laquelle 20 pour cent d’une activité fournissent toujours 80 pour cent des résultats. Devenu populaire à la fin des années 40, ce principe est encore pertinent de nos jours. Il peut facilement s’appliquer avec succès à diverses situations, y compris à lagestiondutemps.

En gestion du temps, la règle des 80/20 est précieuse, car elle rappelle quotidiennement aux gens de consacrer leur temps et leur énergie aux 20 pour cent de leur travail qui importent vraiment. En retour, ces 20 pour cent peuvent produire 80 pour cent des résultats requis.

Si vous maîtrisez cette règle et si vous l’intégrez à votre travail, elle pourrait s’avérer un excellent outil pour vous aider à rester organisé et efficace, surtout si les échéanciers exercent sur vous une grande pression. Ce qu’il faut comprendre, c’est que la gestion du temps est avant tout une question de gestion personnelle. Il s’agit d’apprendre à bien investir le temps dont vous disposez, c’est-à-dire comment vous planifiez, placez par priorité, déléguez et organisez vos activités quotidiennes.

Il existe plusieurs outils et techniques pour vous aider à intégrer dans votre quotidien la règle des 80/20. Cependant, afin de savoir comment les utiliser, il est important de reconnaître, de comprendre et de surmonter quelques-uns des mythes habituels que nous adoptons parfois pour justifier notre performance et notre rendement.

Mythe n°1

«Je travaille beaucoup mieux sous pression; c’est pourquoi je suis souvent à la dernière minute.» Certaines personnes sont convaincues que la pression stimule leur créativité et leur productivité. En réalité, personne ne travaille mieux sous pression et la procrastination ne peut qu’aggraver les choses. Plus vous reportez une tâche, plus l’espace de temps alloué pour bien la faire rétrécit et plus la tâche devient désagréable.

Essayez plutôt de morceler les grands projets afin de les rendre plus faciles à gérer. Ensuite, consacrez de courtes périodes de temps à chacune de ces activités. En plus de rendre votre projet moins intimidant, cette façon de faire vous aidera à surmonter la réticence que vous aviez à l’égard de votre projet et rendra votre objectif plus tangible.

Mythe n°2

«J’effectue deux fois plus de travail lorsque je mène plusieurs tâches de front.» Si vous menez plusieurs tâches de front, soyez prudent. S’il peut s’avérer nécessaire et parfois primordial de mener de front plusieurs tâches, il pourrait vous arriver de perdre rapidement le contrôle et d’être incapable de réaliser efficacement une seule d’entre elles. Lorsque vous menez deux tâches de front, des recherches ont permis de constater que les résultats sont moins bons que si vous n’en accomplissiez qu’une seule. En plus de perdre du temps à aller de l’une à l’autre, la vitesse à laquelle vous exécutez chacune des tâches diminue.

Ce qu’il faut retenir, c’est que le cerveau humain n’est pas programmé pour bien faire deux choses à la fois. Et, pour plusieurs personnes, le multitâche ne peut qu’entraîner qu’un désordre dans leur espace de travail et des projets à demi terminés. Essayez de vous réserver le temps nécessaire à la réalisation de chacune de vos tâches et consacrez-vous à une seule tâche à la fois. Si l’une d’entre elles exige plus de temps, replacez votre cerveau à zéro en prenant toutes les heures ou presque une pause de cinq à dix minutes.

Mythe n°3

«Je n’ai pas le temps de m’organiser.» En réalité, vous êtes trop occupé pour ne pas prendre le temps de vous organiser: pour que votre emploi du temps soit vraiment inefficace, il suffit de vous entourer de désordre et de désorganisation. En fait, un travailleur perd en moyenne une heure par jour à essayer de retrouver des renseignements ou du matériel. En plus de représenter un gaspillage de temps et d’énergie, le désordre ne peut qu’entraîner des distractions, de la frustration et un stress inutile.

Si vous devez remettre de l’ordre dans votre désordre, essayez de ne pas tout ranger en même temps. Répartissez votre zone de travail en petits espaces plus faciles à réorganiser.

Au fur et à mesure, optez pour l’une des solutions suivantes: déléguer, donner suite, classer ou jeter.

Lorsque vous classez un document, n’oubliez pas que, bien souvent, un espace de travail contient des documents périmés qui pourraient être classés ailleurs. Si vous travaillez dans un environnement informatisé, débarrassez-vous de ce qui prend le plus d’espace - la paperasse - et conservez le plus d’information possible dans votre ordinateur plutôt que sur papier. Vous aurez ainsi un meilleur accès à l’information et votre espace de travail sera moins encombré.

Lorsque vous aurez réussi à placer chaque chose à sa place, elles seront plus faciles à trouver et elles n’encombreront plus votre espace de travail. Et, pour le maintenir en ordre, il vous suffira d’y consacrer 10 à 15 minutes par jour. Quelques minutes suffisent à prévenir le désordre et à vous épargner du temps.

Conseils pour vous aider à mettre en œuvre la règle des 80/20

Maintenant que nous avons passé en revue quelques-uns des principaux mythes concernant notre façon de travailler, vous pouvez apprendre à mettre en pratique chaque jour des techniques qui vous aideront à vous concentrer sur les 20 pour cent les plus importants de votre travail.

Apprenez à vous fixer des priorités: Pour établir des priorités, il faut apprendre à faire la différence entre les tâches essentielles ou non. Une liste d’activités est un excellent outil pour vous aider à y parvenir. Les gens qui réussissent se dressent toujours des listes. Elles leur permettent de respecter leurs priorités et de faire preuve de souplesse lorsqu’ils doivent modifier l’ordre de leurs priorités.

Pour qu’une liste d’activités soit efficace, il est important de la vérifier au moins une fois par semaine auprès de votre directeur ou de votre superviseur. Si vous pensez tous les deux que la valeur d’une activité est inférieure à la valeur du temps que vous devrez y consacrer, mettez-vous d’accord pour la reporter au bas de votre liste ou simplement l’éliminer. En plus d’éclaircir la situation, cet exercice vous permettra, à vous et à votre patron, d’être sur une même longueur d’onde en ce qui concerne les attentes et les priorités.

Sachez ce que l’on attend de vous: pour que vous puissiez bien définir et comprendre les objectifs, la communication doit être claire. Il existe des questions simples mais importantes que vous pouvez vous poser chaque fois que vous acceptez une nouvelle tâche. Ces questions peuvent vous aider à comprendre où se situe votre nouvelle tâche sur votre liste d’activités. Demandez-vous: «Quel est le but de cette activité et-ou de ce projet? Comment peut-on mesurer sa réussite? Quel est l’échéancier? Quelles sont les ressources disponibles? Qui d’autre participe à ce projet et quelle est son implication en ce qui concerne les tâches?»

Apprenez à déléguer: Savoir déléguer est l’une des qualités essentielles à un chargé de projet. Pour bien déléguer, il faut croire que d’autres personnes possèdent les compétences pour réaliser un projet et connaître les tâches que ces personnes peuvent accomplir. Voici une règle de simple bon sens: si une personne peut effectuer un travail aussi bien que vous à 75 ou 80 pour cent, déléguez. Vous pourrez ainsi vous concentrer sur la partie qui requiert une attention particulière de votre part, vous aurez le temps de revoir le travail effectué par cette personne et vous pourrez l’aider.

Oubliez la perfection: Efforcez-vous de garder un sens des proportions. S’il est bon de viser haut, le perfectionnisme peut aussi mener à l’échec. Il n’est pas rare que des personnes soumettent leur projet en retard ou qu’elles ne le terminent jamais parce qu’elles voulaient qu’il soit parfait. En fait, rien n’est parfait dans la vie alors, pourquoi voudriez-vous que tout ce que vous faites le soit? Essayez de vous fixer un laps de temps raisonnable pour effectuer chaque tâche. Si le laps de temps alloué est expiré et que le projet n’est toujours pas terminé, posez-vous les questions suivantes: «Le temps que j’ai consacré à cette tâche est-il proportionnel à sa valeur?» et «Si je continue de travailler sur ce projet, d’autres activités seront-elles retardées?»

Si vous avez répondu «oui» à l’une ou l’autre de ces questions, il est temps de passer à autre chose.

Au fur et à mesure que vous réussirez à surmonter les mythes les plus fréquents qui vous empêchent d’avoir un bon rendement et de mettre en œuvre de nouvelles techniques de gestion du temps, vous pourrez vous concentrer sur les 20 pour cent de votre travail qui sont les plus importants. Et rappelez-vous que ce processus est une transition et non pas un événement. Il faut accepter de changer graduellement notre façon de travailler et notre façon de voir notre travail.

4. Répondez aux questions:

1. Avez-vous déjà entendu parler du principe de Pareto?

2. Décrivez la règle des 80/20.

3. Comment l’espace de temps influence à l’accoplissement de la tâche?

4. Comment faut-il partager ses activités au cours de temps?

5. Quelles sont des recommandations de l’organisation de l’espace de travail?

6. Comment rendre plus efficace la liste d’activités?

7. Comment doit être la communication pour bien définir et comprendre les objectifs?

8. Quelles sont des qualités essentielles d’un responsable de projet?

9. Quels sont les mythes les plus fréquents de la gestion du temps?

10. Savez-vous gérer votre temps?

 

5. Faites le plan du texte et son résumé.

6. Lisez et traduisez le texte en vous servant du dictionnaire. Faites le vocabulaire sur le sujet de conversation “Ma journée”

 

Une journée d'un professeur de langues aux Etats-Unis

La journée que je vais vous raconter ici représente ma vie quotidienne en tant qu'enseignante de langues à l'univeristé Cornell où je travaille depuis 1989. Née en Birmanie, je suis professeur de birman, mais étant donné qu'il y a très peu d'élèves qui s'intéressent à cette langue, j'enseigne aussi le français afin de pouvoir bénéficier d'un poste à temps-complet.

Où se trouve Cornell? Dans une petite ville qui s'appelle Ithaca, à 350 km (à peu près) au nord-est de New York. C'est une ville calme, pleine de verdure et entrecoupée de gorges et de cascades, mais couverte de neige la plupart du temps en hiver, qui d'ailleurs dure très longtemps. Bien que proche de New York, on se sent quasiment à la campagne à Ithaca: il suffit de conduire cinq minutes pour voir des vaches ou des champs, et même dans de nombreux quartiers résidentiels près de la fac, on voit régulièrement des cerfs, qui viennent se régaler de fleurs et de plantes de nos jardins. Sur le campus de Cornell, on voit bien que c'est une université prospère fréquentée par l'élite, avec ses beaux bâtiments anciens bien entretenus et ses belles pelouses.

En gros, j'ai l'impression que l'université elle-même est comme une petite ville où l'on trouve tout ce qu'il faut pour vivre: on n'a pas vraiment besoin de sortir du campus, que ce soit pour manger, aller au cinéma ou se détendre (ce qui est un peu ironique car vues les salutations quotidiennes qu'échangent les Cornelliens - profs ou étudiants - on dirait qu'on ne se détend guère: "Bonjour, comment ça va? - Fatigué! ou - Oh, j'ai besoin de dormir… ou - J'attends avec impatience le weekend…"). En fait, il m'arrive parfois de passer une semaine entière à ne vivre qu'entre la maison et le campus, qui est à 15 minutes à pied (bon, ça pourrait être 5 minutes, mais pour ça, il faudrait de longues jambes et l'énergie de la jeunesse!!).

Quant aux ressources pédagogiquesil y a, en tout, 19 bibliothèques, qui sont ouvertes de 8h à minuit (certaines jusqu'à 2h du matin), dont deux les plus grandes sont juste à côté de mon bâtiment - l'une pour les "undergrads" (ceux qui font l'équivalent du premier cycle) et l'autre pour les "grads" (l'équivalent du troisième cycle) mais en pratique, tous y ont accès. On peut y profiter de collections importantes - que ce soit de magazines, de livres, de video ou de DVD - en toutes sortes de langues, de l'accès à l'internet, et des ordinateurs portables que l'on peut louer pour quelques heures. On a aussi un centre de ressources pour les langues, qui est à la fois un laboratoire de langues et un atelier, où je peux créer des matériaux pédagogiques pour le birman à l'aide de technologies perfomantes et d'un encadrement spécialisé.

Professeur de birman et de français dans une université américaine - un cas particulier! En tant que lectrice de langue, la norme est d'enseigner trois cours par semestre - quatre jours par semaine pour les cours au niveau élémentaire et trois jours par semaine pour le niveau intermédiaire. Néanmoins, comme je suis seule responsable du programme de birman, je ne refuse jamais d'étudiants, et je finis donc toujours par enseigner de quatre à cinq cours, tout compris, par semestre. Par conséquent, j'ai un emploi du temps plus chargé que celui de mes collègues.

L'enseignement de deux langues suppose deux types de défis radicalement distincts: pour le birman, par exemple, les étudiants sont, en principe, tous très motivés, en revanche, comme il n'y a pas assez de manuels publiés pour tous les niveaux, j'ai constamment besoin d'en créer, ce qui rend mon travail à la fois plus stimulant et plus stressant. Pour le français par contre, la difficulté se situe au niveau du choix des très nombreux manuels disponibles sur le marché, et d'autre part, il est souvent difficile de parvenir à motiver mes étudiants. A Cornell, les étudiants du premier cycle n'ont pas besoin de choisir leur spécialité avant leur deuxième année. Toutefois, ils sont obligés de suivre des cours de langues pour attester de leur "compétence" dans une langue étrangère. L'ironie est qu'ils peuvent "réussir" à un cours tant qu'ils n'ont pas la note "F" (traduction: l'échec total qui est presque fictif chez les étudiants américains). Ainsi, on a des étudiants très peu enthousiastes dans nos cours...ce qui m'oblige à inventer des activités d'exploitation, (ce qui est plus dur que de suivre mécaniquement les leçons et les exercices du manuel), et de trouver des moyens de les exposer aux aspects socio-culturels ainsi que littéraires de la France, sans encourager les stéréotypes. De plus, avec le système semestriel (qui dure à peu près trois mois et demi), on a chaque semestre de nouveaux étudiants dont on essaie de comprendre les forces et les faiblesses - une information importante qui nous facilite la tâche pour les aider avec leur apprentissage, tout en suivant le syllabus prévu, tandis qu'en birman, il y a une certaine continuité qui me permet d'observer de près les progrès de chaque étudiant.

Le birman est aussi une langue pour laquelle les études linguistiques sont assez limitées. Je profite donc de ma formation en linguistique, et de l'ambiance qui favorise la recherche pour me plonger dans la mine d'or qu'est la langue birmane. En gros, mes journées sont partagées entre les cours, la préparation de leçons, les corrections, les projets de développement de supports pour le birman, et les recherches, ce qui ne me laisse malheureusement pas le temps de souffler!

Une journée type: le lundi

5h30/6h - Je me lève toujours de bonne heure, dans l'espoir d'aller à la gym dès l'ouverture à 6h ou de nager à 7h, mais quand je commence à calculer le temps qu'il me faudrait pour une séance - 10 minutes aller-retour, 60 minutes d'exercices, 30 minutes pour la toilette, en tout presque 2h - je me rends vite compte que ce n'est pas une bonne idée, vu tout ce qui me reste encore à accomplir avant d'arriver à la fac. Alors, ayant à nouveau les pieds sur terre, je prépare mes leçons ou fais des corrections en prenant le petit-déjeuner.

9h 30 - Je m'apprête à partir pour le campus. D'abord, je traverse un pont suspendu qui donne sur la gorge Fall Creek (photo). Je grimpe ensuite une cinquantaine de marches (qui est un bon indicateur pour savoir si je suis en forme ou non). Quand j'arrive au sommet, je tombe sur le musée Johnson (dont l'architecte est I. M. Pei, le même que celui de la Pyramide du Louvre) ce qui signale déjà mon arrivée sur le campus. Puis je passe devant deux autres bâtiments et me voilà bien arrivée à Morrill Hall où se trouve le département de Romance Studies (composé de trois sections - français, espagnol, et italien) où je passe le plus clair de mon temps.

10h - Début de mon heure de bureau - pour recevoir des "advisees" (les étudiants que l'on est chargé par l'université de conseiller pendant toute l'année) ou des étudiants de mes cours qui ont des questions - qu'elles soient au sujet des leçons ou des notes dont ils veulent se plaindre... Les jours où je n'ai pas de visites, je fais mes courriels - qu'ils soient personnels ou professionnels - ou je feuillette des magazines ou surfe sur le web en espérant trouver de nouvelles lectures pour les étudiants en birman.

11h - L'heure de mon premier cours de birman. Comme il n'y a qu'un élève, je le reçois dans mon bureau qui me sert de salle de classe, et que je partage avec un prof de portugais.

13h 25 - Après un déjeuner rapide dans le bureau, tout en faisant des corrections ou en lisant des mails ou les nouvelles sur internet, vient l'heure du cours de français - un cours de composition et de conversation au niveau intermédiaire - qui est dans un autre bâtiment. Il faut donc compter 5-10 minutes de marche. En arrivant en classe (selon la norme, il y a de 15 à 18 étudiants par classe, mais ce semestre, par chance, je n'en ai que 11, ce qui m'arrange bien pour les corrections), je les mets à l'aise à l'aide des salutations habituelles (parfois je fais semblant d'être choquée de les entendre parler en anglais, ce qui les fait rire ou se défendre, mais tout est pris à la rigolade), ce qui est suivi des annonces pour les devoirs à rendre.

Ensuite, je commence les activités d'exploitation prévues- jeux de rôles, échange d'idées basées sur les lectures au programme, préparation de questions à poser aux camarades de classe, discussions guidées, etc. - qui les forcent à participer activement.
Selon le modèle pratiqué à Cornell, le syllabus et les plans détaillés pour les devoirs sont distribués aux étudiants à l'avance ou affichés sur le web. Les étudiants sont censés venir en classe bien préparés - étudier la grammaire à l'aide du manuel, dans lequel tout est bien expliqué, (et parfois même en anglais); faire des exercices de grammaire mécaniques qu'il faut ensuite corriger soi-même (les cahiers d'exercices viennent avec une grille de réponse); lire les lectures au programme et réfléchir à des sujets de discussion, etc. Pour les compositions, ils ont d'habitude le choix du sujet - une pratique justifiée par la théorie selon laquelle les étudiants écrivent mieux quand ils ont quelque chose à dire…Une telle méthode permet aux étudiants de faire des progrès à leur propre rhythme, et d'utiliser la langue d'une manière authentique (c'est à dire dans un but communicatif). Cela marche bien avec les bons élèves: c'est donc un vrai plaisir de les voir tenter de s'exprimer. En revanche, c'est aussi un système dont profitent les étudiants paresseux, peu concentrés, ou ceux avec une personnalité extrovertie qui ne se gênent pas de raconter leur vie en un franglais qui nous blesse l'oreille. Dans ces moments là, mon métier devient désespérant et je perds la foi…

14h 30 - Retour à Morrill pour le cours de birman au niveau élémentaire. C'est un cours assez facile à enseigner, au risque d'être peu stimulant pour moi, avec des dialogues artificiels et des répétitions mécaniques à faire (fautes d'exercices que l'on trouve dans les cahiers de grammaire pour le français par exemple), mais grâce à l'enthousiasme et la curiosité de l'étudiante, et la passion que nous partageons pour la linguistique, je ne m'ennuie jamais dans ce cours, ce qui n'est pourtant pas la norme pour les cours de ce niveau …

15h 35 - Dernier cours de la journée - c'est un cours de birman, avec, là encore, un seul étudiant mais au niveau avancé. Ce cours est un vrai défi parce que nous étudions des textes au sujet des lois religieuses en birman archaïque - un sujet où je ne suis point experte. Qui plus est, les manuscrits sont mal copiés, ce qui rend les textes peu cohérents, et des textes qui sont déjà difficiles le deviennent plus encore. En général, ce cours continue jusqu'à ce que l'étudiant atteigne ses limites, sauf lorsqu'il y a la réunion du département une fois par mois: dans ce cas-là, nous finissons à 16h30.

Après ce dernier cours, j'essaie de faire ma correspondance et mes devoirs administratifs. Autrefois, je pensais que de rester au bureau jusqu'à ce que j'aie tout fini me permettrait d'être tranquille à la maison le soir, mais j'ai fini par me rendre compte récemment que c'était une erreur car le travail d'enseignante-chercheuse est infini… Le soir, après le dîner, vient l'heure des corrections quotidiennes ou de la recherche, et il ne m'arrive que rarement de me coucher avant minuit. De temps en temps, je consacre la soirée à dîner avec des amis ou à voir un film (pendant lequel je finis souvent par m'endormir: cela m'est même arrivé pendant Pulp fiction - un film d'action culte pourtant!!)

Malgré l'impression stressante que donne ma journée d'enseignante telle que je viens de la décrire, j'avoue que cette vie me convient - c'est une vie satisfaisante qui me permet à la fois de me consacrer à la pédagogie et aux recherches, qui sont toutes deux centrées sur la langue: je suis en fait reconnaissante de la chance que j'ai à Cornell de pouvoir pratiquer un métier qui me passionne. Tout d'abord, comme m'a dit une étudiante, je n'ai pas à me plaindre d'être payée pour lire (bien que la lecture pour le pur divertissement devient de plus en plus rare…).

De plus, bien que les étudiants ne nous accordent pas toujours un respect sans failles (comme c'est le cas en Birmanie), et que la mentalité commerciale d'une université privée puisse être démoralisante pour des profs préoccupés par le qualitatif, je suis ravie de mon sort. D'ailleurs, que demander de plus que d'être à Cornell et de profiter de l'air pur et de belles vues! Si seulement mes étudiants profitaient davantage des ressources disponibles (dont rêveraient des jeunes d'autres parties du monde), mon métier serait plus que parfait …

 

 

7. Ecoutez les textes. Tâchez de comprendre leur contenu. Faites les devoirs après les textes:


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Ïîèñê ïî ñàéòó:



Âñå ìàòåðèàëû ïðåäñòàâëåííûå íà ñàéòå èñêëþ÷èòåëüíî ñ öåëüþ îçíàêîìëåíèÿ ÷èòàòåëÿìè è íå ïðåñëåäóþò êîììåð÷åñêèõ öåëåé èëè íàðóøåíèå àâòîðñêèõ ïðàâ. Ñòóäàëë.Îðã (0.032 ñåê.)