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L’affaiblissement et l’intensification du sens (l’hyperbole et la litote)

Читайте также:
  1. Glossaire
  2. The results of semantic changes of the meaning of the word.
  3. Теоретический материал курса 7 страница

 

Les hyperboles sont bien fréquentes parmi les formules de politesse.

On dit:

  • être ravi;
  • être enchanté de faire la connaissance de qqn

Sans prendre ses mots à la lettre.

 

On exagère sans trop le remarquer quand on dit:

  • crispant, tuant, rasant, assommant pour «c’est ennuyeux»!
  • il y a des siècles; il y a toute une éternité qu’on ne vous a pas vu pour «il y a très longtemps qu’on ne vous a pas vu».

 

Nous employons des hyperboles en disant: C’est prodigieux! C’est épatant! C’est formidable, sensationnel! C’est super, extra, géant!

 

Très imagées sont encore les hyperboles telles que:

 

aller comme le vent; marcher comme une tortue, verser un torrent de larmes.

A force d’être constamment répétées les hyperboles finissent par s’user;elles perdent leur valeurexpressive et, par conséquant, leur affectivité.

 

Le substantif «ennui(m)» désignait «une grandesouffrance» et aujourd’hui «une lassitude morale».

 

La gêne signifiait «torture, f» et gêner - «torturer»; meurtrier avait le sens de «tuer», comme l’attestant encore meurtre,m et meurtrier,m.

 

Par contre, lorsque nous voulons faire entendre le plus en disant le moins nous sommes en présence d’une litote (du grec «litotès» - politesse) veut dire «diminution». Au lieu de dire il est intelligent on dit il n’est pas bête;

en parlant d’une pièce ennuyeuse on dit qu’elle n’est quère amusante;

pour ne pas blesser une femme d’âge avancé on dira qu’elle n’est plus jeune.

 

On atténue l’idée dans il est peu recommendable, où peu signifie «pas du tout».

 

 

Les euphémismes

 

Un mot peut avoir une nouvelle acception quand on veut éviter une réalité désagréable et choquante.

 

Par superstition religieuse ou autre, on a parfois évité de prononcer les mots désignant la mort, certaines maladies, des choses sacrées etc.

 

C’est ainsi le verbe mourir est remlacé par: périr, passer, trépasser, décéder, s’endormir, rendre l’âme, partir, s’en aller, quitter le monde, fermer les yeux.

 

Au lieu d’ épilespsie on dit: le haut mal ou bien le mal caduc.

La religion interdit de jurer par le nom des Saints.

C’est pourquoi au lieu de dire par dieu on s’est permis parbleu, pardi; pour nom de Dieu on a dit nom d’un nom, non d’un chien etc.

On a évité aussi le nom du diable, qu’on a remplacé par diantre.

Ce sont les soi-disant euphémismes de superstition.

 

Outre les euphémismes de superstition il y a des euphémismes de politesse ou de décence.

 

Les euphémismes de décence sont les vocables au moyen desquels on adoucit un terme, une expression trop réaliste.

Au lieu de dire voler on emploie:

  • commetre une indélicatesse, travailler, opérer, ne pas avoir les mains dans les poches

 

Il est plus poli de dire:

simple, innocent, benêt que bête;

inventer ou déformer la vérité que mentir

au lieu de soûl on préfère: un peu gris, gai, gaillard, attendri, ému(e)

 

On crée des euphémismes par des moyens différents:

 

  1. par l’ellipse, lorsqu’on ne mentionne qu’une partie de l’expression (surtout des jurons) p. ex: nom de...

 

  1. par la déformation d’une partie du mot ou de l’expression (surtout dans les jurons), p. ex: morbleu pour mort de dieu; diantre pour diable.
  1. par l’abréviation quand on emploie seulement l’initiale ou la première syllabe d’un mot (on trouve ce procédé principalement dans la langue écrite), p. ex: je suis f.... (foutu); c’est une s.... (saloppe)
  1. par l’emploi d’un terme étranger qui blesse moins l’oreille pour le terme français du même sens: water – closet(m) pour lieux d’aisances
  1. par l’emploi d’une périphrase ou d’un terme général pour le mot propre:

· aller quelque part pour aller au W-C.

· fille ou petite dame pour prostituée

  1. par l’emploi d’une périphrase ou d’un terme général pour le mot propre, p. ex: il ne dit pas la vérité au lieu de il ment

 

  1. par l’antiphrase, ctd par l’emploi d’un terme avec un sens opposé à celui du terme propre: p.ex: C’est du beau! C’est du joli! C’est du propre! Quel beau désordre!

 

Tels sont les types essentiels de la modification des sens des mots. Notons qu’il n’y a guère de barrières infranchissables entre ces différents types d’évolution sémantique. Au contraire, ils s’entrecroisent et s’entrépénètrent.


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