ÀâòîÀâòîìàòèçàöèÿÀðõèòåêòóðàÀñòðîíîìèÿÀóäèòÁèîëîãèÿÁóõãàëòåðèÿÂîåííîå äåëîÃåíåòèêàÃåîãðàôèÿÃåîëîãèÿÃîñóäàðñòâîÄîìÄðóãîåÆóðíàëèñòèêà è ÑÌÈÈçîáðåòàòåëüñòâîÈíîñòðàííûå ÿçûêèÈíôîðìàòèêàÈñêóññòâîÈñòîðèÿÊîìïüþòåðûÊóëèíàðèÿÊóëüòóðàËåêñèêîëîãèÿËèòåðàòóðàËîãèêàÌàðêåòèíãÌàòåìàòèêàÌàøèíîñòðîåíèåÌåäèöèíàÌåíåäæìåíòÌåòàëëû è ÑâàðêàÌåõàíèêàÌóçûêàÍàñåëåíèåÎáðàçîâàíèåÎõðàíà áåçîïàñíîñòè æèçíèÎõðàíà ÒðóäàÏåäàãîãèêàÏîëèòèêàÏðàâîÏðèáîðîñòðîåíèåÏðîãðàììèðîâàíèåÏðîèçâîäñòâîÏðîìûøëåííîñòüÏñèõîëîãèÿÐàäèîÐåãèëèÿÑâÿçüÑîöèîëîãèÿÑïîðòÑòàíäàðòèçàöèÿÑòðîèòåëüñòâîÒåõíîëîãèèÒîðãîâëÿÒóðèçìÔèçèêàÔèçèîëîãèÿÔèëîñîôèÿÔèíàíñûÕèìèÿÕîçÿéñòâîÖåííîîáðàçîâàíèå×åð÷åíèåÝêîëîãèÿÝêîíîìåòðèêàÝêîíîìèêàÝëåêòðîíèêàÞðèñïóíäåíêöèÿ

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  2. ÊÎÍÑÏÅÊÒ ËåêöèÉ
  3. Êðàòêèé êóðñ ëåêöèé ïî äèñöèïëèíå
  4. Îïîðíûå ïðîìåæóòî÷íûå ñòàíöèè
  5. Ïîêàçàíèÿ è ïðîòèâîïîêàçàíèÿ ê èçãîòîâëåíèþ ìîñòîâèäíûõ ïðîòåçîâ. Òðåáîâàíèÿ ê îïîðíûì çóáàì. Ïðåäåëüíàÿ íàãðóçêà íà îïîðíûå çóáû.
  6. Ðàáîòà ñ êîíñïåêòàìè ëåêöèé

1. Ïëàí èçó÷åíèÿ òåìû L’objet d’études de la lexicologie.

1. Introduction.. L’objet d’études de la lexicologie.

2. Différentes branches de la lexicologie.

3. La coopération de la lexicologie.avec d’autres branches de la linguistique.

Le terme «lexicologie», de provenance grecque, se compose de deux racines: «lexic(o)» de «lexikon» - «lexique» et «logie» de «logos» - «étude». La lexicologie a pour objet d'étude le vocabulaire, les mots et de leurs équivalents considérés dans leur développement et leurs liens réciproques. Le vocabulaire constitue une partie intégrante de la langue. Aucune langue ne peut exister sans mots.

La lexicologie peut être historique et descriptive, elle peut être orientée vers une ou plusieurs langues. La lexicologie historique envisage le développement du vocabulaire d'une langue dès origines jusqu’ à nos jours. Elle profite largement des données de la linguistique comparée.

La lexicologie descriptive s’intéresse au vocabulaire d'une langue. La lexicologie descriptive bénéficie des études typologiques pour décrire les affinités et les différences entre des langues indépendamment des liens de parenté. La lexicologie est une science relativement jeune qui offre au savant un vaste champ d’action avec maintes surprises et découvertes.

Le lien entre la lexicologie et les autres branches de la lin­guistique. Le système de la langue présente un ensemble d'unités hiérar­chisées. On distingue les phonèmes, les morphèmes, les mots, les propositions. Chacun de ces types d'unités constitue ce qu'on appelle un niveau de structure. Ce sont respectivement les niveaux phonologique, morphologique, lexical, syntaxique. Les uni­tés de chaque niveau, en se combinant entre elles, forment les unités du niveau supérieur; elles sont formées, à leur tour, d'unités du niveau infé­rieur.

La lexicologie étudie les unités du niveau lexical: les mots et leurs équivalents fonctionnels.

La lexicologie se trouve étroitement rattachée à la morphologie et à la syntaxe - ces deux parties de la grammaire. La lexicologie s'unit à la phonétique (phonologie). La pensée de l'homme trouve sa réalisation dans la matière sonore - le français possède son propre système phonique.

La lexicologie est aussi en contact avec la stylistique – qui s’intéresse aux déviations à la norme littéraire, à l'emploi des vocables dans les styles variés de la langue.

Ainsi la lexicologie qui étudie un des niveaux de la langue et repré­sente une discipline autonome ne peut être isolée des autres branches de la linguistique.

2. Ïëàí èçó÷åíèÿ òåìû Les problèmes essentiels des études lexicologiques.

1. Les aspects synchronique et diachronique des études lexicologiques.

2. Le lexique et le vocabulaire.

3. Le rôle des études lexicologiques dans l’enseignement de la langue.

4. Les méthodes d’études lexicologiques.

5. La synchronie et la diachronie.

L’objet d'étude de la lexicologie: la lexicologie a pour objet d'étude le vocabulaire ou le lexi­que d'une langue, autrement dit l'ensemble des mots et de leurs équivalents considérés dans leur développement et leurs liéns réciproques. Le vocabulaire constitue une partie intégrante de la langue.

La lexicologie peut être historique et descriptive. Ce cours de lexicologie est une étude du vocabulaire du français moderne, considéré comme un phénomène dynamique.

Les aspects synchronique et diachronique des études lexicologiques. L'histoire de la langue nous renseigne sur le rôle des divers moyens de formation dans l'enrichissement du vocabulaire. Une étude diachronique du lexique nous apprend que certains moyens de for­mation conservent depuis des siècles leur vitalité et leur productivité. Les phénomènes du français moderne tels que la polysémie, l'homo­nymie, la synonymie et autres ne peuvent être expliqués que par le déve­loppement historique du vocabulaire.

Le vocabulaire n'est point une création arbitraire. Le vocabu­laire d'une langue se développe selon ses propres lois. L'abondance des homonymes en français en comparaison du russe n'est pas fortuite.

L'approche diachronique permet d'expliquer l'état actuel du voca­bulaire, l'approche synchronique aide à révéler les facteurs qui en déter­minent le mouvement progressif. Les multiples liens qui s'établissent entre les unités lexicales à une époque donnée créent les conditions linguistiques de l'évolution du vocabulaire. Ainsi la synchronie se rattache intimement à la diachronie.

Le vocabulaire en tant que système. Le vocabulaire n'est pas une agglomération d'éléments disparates, c'est un ensemble d'unités lexi­cales formant système où tout se tient.

Dans la diachronie les moindres modifications survenues à quelque vocable se font sentir dans d'autres vocables reliés au pre­mier par des liens divers. Les modifications sémantiques d'un mot peuvent se répercuter sur les mots de la même famille.Un mot qui se trouve constamment en voisina­ge d'un autre mot dans la parole peut subir l'influence sémantique de ce dernier. Tels sont les cas des substantifs pas, point de même que rien, personne, guère qui ont fini par exprimer la négation sous l'in­fluence de ne auquel ils étaient rattachés.

Le système du lexique suppose l'exis­tence d'oppositions. Ces oppositions s'appuient sur des rapports associa­tifs ou virtuels au niveau de la langue-système. Elles appartiennent au plan paradigmatique. Chaque unité lexicale entretient, en effet, divers rapports associatifs avec les autres unités.

Les rapports systémiques se manifestent non seulement au sein de la langue, mais également dans la parole. Au niveau de la parole les voca­bles réalisent leur faculté de s'agencer les uns avec les autres selon certainés règles. L'emploi d'un mot avec un autre n'est possible qu'à condition qu'il y ait entre eux un trait sémantique (ou sème) commun. Le caractère systémique du vocabulaire repose sur les rapports paradigmatiques et syntagmatiques qui s'établissent entre les unités lexicales.

Le lien entre la lexicologie et les autres branches de la lin­guistique. Le système de la langue présente un ensemble d'unités hiérar­chisées. Les uni­tés de chaque niveau, en se combinant entre elles, forment les unités du niveau supérieur; elles sont formées, à leur tour, d'unités du niveau infé­rieur.

La lexicologie étudie les unités du niveau lexical: les mots et leurs équivalents fonctionnels. Comme les mots sont en connexion avec les unités des niveaux immédiatement inférieur et supérieur, la lexicologie se trouve étroitement rattachée à la morphologie et à la syntaxe - ces deux parties de la grammaire. La lexicologie est aussi en contact avec la stylistique. Elle prend en considération l'emploi des vocables dans les styles variés de la langue. La lexicologie se rattache à l'histoire de la langue.

Méthodes d'analyse lexicologique. Une méthode de cognition ne peut être véritablement scientifique qu'à condition de se tourner vers les lois objectives de la réalité. Le développement de la langue, le vocabulaire y compris, s'effectue conformément aux lois dialectiques. L'approche systémique dans les études linguistiques est conforme aux principes dialectiques. La méthode dia­lectique considère le processus de développement comme un mouvement progressif, ascendant. Avant de devenir un fait de la langue toute innovation occasionnelle doit se perpétuer à l'infini afin d'être assimilée et adoptée parla collecti­vité linguistique. Ainsi se réalise la loi dialectique du passage de la quan­tité à la qualité. La méthode dialectique assure la juste compréhension et l'interpré­tation scientifique des lois qui président au développement du vocabulai­re de toute langue vivante.

Toute étude scientifique commence par l'observation des faits, ce qui permet par la suite de procéder à l'analyse et de faire des généralisations. L'observation constitue l'étape empirique de toute recherche.

L'expérience scientifique est une autre méthode générale. Le lexico­logue y a recours lorsqu'il soumet les résultats de son analyse à une véri­fication objective, par exemple, à une espèce d'expertise réalisée par des usagers de la langue.

La méthode statistique est d'une grande importance pour toutes les sciences. Lla méthode statistique permet de créer des dictionnaires de fréquence.

Parmi les méthodes générales appliquées en lexicologie nommons aussi la méthode de modélisation

Pareillement aux autres branches de la linguistique, la lexicologie fait appel aux procédures de segmentation, l'analyse en éléments constituants, l'analyse componentielle, les métho­des distributionnelle, contextuelle et transformationnelle.

Les méthodes spéciales appliquées en lexicologie visent à décrire de façon plus explicite la forme et le contenu des unités lexicales, ainsi que les rapports formels et sémantiques qu'elles entretiennent.

La lexicologie s'occupe des masses de mots qui forment le lexique d'une langue et le stock lexical des individus. Tous les locuteurs qui parlent une même langue partagent une masse d'unités lexicales.

 

3. Ïëàí èçó÷åíèÿ òåìû. Le mot et la notion. Les mots et les signes.

1. L'unité linguistique sous ses deux aspects: le signifié et le signifiant, la forme et le contenu.

2. Les notions scientifiques et les notions coutumières.

3. Les critères de vérification pour les notions traduites par les mots.

4. Mot vis-à-vis de l'objet dénommé. Expliquez la thèse «Chaque mot généra­lise».

5. Le schéma de F.de Saussure pour représenter le mot en tant qu'unité linguis­tique.

6. Les caractères propres à un signe. Signes arbitraires. «Signes» linguistiques.

7. Les fonctions du mot et leur réalisation.

Le mot- unité sémantico-structu relle fondamentale de la lan­gue. Le mot est reconnu comme une des unités fondamentales, l'unité de base. Ch. Bally: «La notion de mot passe géné­ralement pour claire; c'est en réalité une des plus ambiguës qu'on ren­contre en linguistique», il propose la notion de sémantème (ou sème) qui serait «un signe exprimant une idée purement lexicale». A. Martinet substitue à la notion de mot celle de «monème» - unité minima­le de sens (autonome ou non-autonome).

Il paraît difficile de donner une définition universelle du mot. L. Tcherba a insisté que la notion de «mot en général» n'existe pas. Au début du XXe siècle avec l'étude des idiomes à systèmes inconnus une position centrale a été attribué au morphème Cette conception est incompatible avec la thèse selon laquelle la langue est un instmment de la connaissance de la réalité objective.

Le morphème est pareillement au mot une unité significative de la lan­gue, mais seul le mot peut nommer, désigner en direct les objets et les phénomènes de la réalité.

Le mot est une unité polyfonctionnelle. Il peut remplir fdifférentes fonctions - nominative, signi­ficative, communicative, les frontières entre le mot et les autres unités significatives restent ouvertes.

L'asymétrie qui est propre aux unités de la langue en général est par­ticulièrement caractéristique du mot. Cette asymétrie du mot se manifeste visiblement dans la complexité de sa structure sémantique. Le même mot peut rendre des significations différentes. Les significations contiennent des éléments de différents niveaux d'abstrac­tion. Ainsi le mot exprime des significations catégorielles: l'objet, l'ac­tion, la qualité. Ces significations sont à la base de la distinction des parties du discours.

Le mot est une réalité psychologique c'est le mots qui permet de mémoriser nos connaissances et de les communiquer. Ainsi le mot est une unité réelle caractérisée par des traits qui lui appartiennent en propre. C'est l'unité structuro-sémantique et dans toutes les langues le mot existe à ses deux niveaux: langue-système et langue - parole.

Le mot (son enveloppe matérielle) et la notion. L'homme pense au moyen de notions qui se combi­nent en jugements, il communique sa pensée à l'aide de mots qui s'agen­cent en propositions. Ces notions sont matérialisées sous for­me de mots ou d'équivalents de mots. Le mot participe lui-même à la formation de la notion, autant dire que tout mot généralise. / Le mot et la notion présentent une unité dialectique, la connaissance suppose la généralisation des phénomènes isolés, la formation des notions (ou concepts) et des jugements. La notion, le concept fait ressortir les propriétés essentielles des objets. Le mot géné­ralise grâce à sa faculté d'exprimer des notions.

Un mot peut être lié à plusieurs notions et, inversement, la même notion est parfois rendue par des mots différents.

Il faut faire la distinction entre les notions coutumières, et les concepts à valeur scientifi­que. Le concept scientifique reflète les propriétés essentielles des objets et des phénomènes consciem­ment dégagés.

Dans son activité journalière l'homme a surtout affaire aux notions coutumières avec des mots d'un emploi commun. Toutes les notions sont vérifiées dans la pratique quoti­dienne.

Le mot est-il un signe arbitraire? le mot est souvent conçu comme un signe de l'objet, du phénomène qu'il désigne. Le signe linguistique, selon F. de Saussure, est «.une entité psychique à deux faces. Il insiste sur le caractère arbitraire du signe. En effet, tout signe doit être arbitraire. Dans le sché­ma saussurien le concept est traîté comme faisant partie de signe arbitraire. Mais le concept représente une généralisation des phénomènes de la réalité et ce terme de généralisation implique un lien réel, c’est pourquoi le mot présente un instrument efficace de la connaissance de la réalité. L'enveloppe matérielle du mot (sons ou graphie) est parfaitement arbitraire à une époque donnée. L'enveloppe sonore du mot et son lien avec le concept sont déterminés histori­quement déterminés.

Les fonctions des mots.Le rôle du mot est de servir à la communication des hommes entre eux.. F. de Saussure a privé le signe linguistique de toute matérialité. En tant qu'élément de la communication le mot possède plu­sieurs fonctions. La grande majorité des vocables est susceptible d'exprimer des no­tions (ou concepts) ils remplissent la fonction c o g n i t i v e (intellectuelle ou dénotative).

La faculté des mots de nommer, de désigner les objets de la réalité ou leurs propriétés est la fonction référentielle (ou désignative). Certains mots ont une valeur affective, ils servent à traduire les sentiments de l'homme, son attitude, ce sont des mots à fonction émotive (ou affective).

La plupart des mots autonome - mots pleins - ont la faculté d'exprimer des notions et celle de nommer les objets et leurs indices; tels sont: hom­me, tête, main; brave, vigoureux: travailler, penser, etc.

Pour les noms propres de personnes et d'animaux la fonction désignative est prioritaire. V. Aussi des mots-substituts. Les mots autonomes exercent à la fois les fonc­tions cognitive et émotive rendent des nuances émotionnelles dépréciatives; bichon, biquet, lapin qui sont des termes d'affection.

Les inter­jections sont les mots autonomes remplissant uniquement la fonction émotive.

Les mots non-autonomes ou mots-outils sont aussi caractérisés par la fonction cognitive.

Les noms propres sont privés de sens au niveau de la langue-système et ont un sens logico-substantiel au niveau de la parole. Le sens d'un mot est formé de la notion et parfois des «nuances» émotionnelles, les nuances émotionnelles qu'un mot peut prendre dans un contexte déterminé restent en marge de sa signification

4. Ïëàí èçó÷åíèÿ òåìû. La structure sémantique du mot. Le sens grammatical et le sens lexical du mot. Les mots pleins et les mots - outils.

1. Le senset le signalement.

2. La structure de la signification lexicale.

3. Les mots des registres stylistiques différents.

4. Les classes des mots: classes grammaticales, classes lexicales

5. La fonction nominative réalisée par les mots, au sein de la langue-système et dans la langue-parole.

6. La part du rationnel et de l'émotionnel dans le contenu d'une unité linguistique.

7. Le mot en tant qu'unité polyfonctionnelle.

Le contenu idéal détermine l'emploi du mot avec les autres mots on dira échapper à un danger et réchapper à la mort. L'emploi d'un mot avec les autres mots est aussi conditionné par sa valeur affective. Le vieillard implique le respect le vieux est nuancé défavorablement: un vénérable vieillard et un petit vieux où les adjectifs mettónt en évidence les nuances émotionnelles respectives.

On assiste souvent à un décalage entre le contenu notionnel d'un mot et son emploi réel. l'adverbe grièvement par son contenu idéal correspond à gravement, mais - grièvement blessé, grièvement atteint

Les mots porteurs d'un contenu notionnel identique, sont à des registres stylistiques différents (cf.: tête et cabo­che, yeux et mirette, regarder et zyeuter, ciel si firmament, poitrine et gorge). l'emploi régulier d'un mot dans un style déterminé colore le mot d'une nuance émotionnelle, p. ex. - une valeur affective supplémentaire.

On applique le terme « sens » au contenu idéal d'un mot et le terme «signalement» proposé par J. Marouzeau - pour nommer ses particularités d'emploi dû à l'usage ou à son appartenance stylistico-fonctionnelle. Le sens et le signalement constituent la structure de la signification lexicale d'un mot Le sens d'un mot et son signalement sont liés. Leur in­fluence est réciproque.

la signification lexicale subit l'effet de facteurs extralinguisti­ques et intralinguistiques. Les facteurs extralinguistiques agissent sur le sens, alors que les facteurs intralinguistiques portent avant tout sur le si­gnalement.

Le linguiste allemand J. Trier a éla­boré la théorie du «champ lexical»: tout mot n'aurait un sens que par rapport à d'autres mots auxquels il est associé. Mais l'étude du vocabulaire ne peut se borner aux rapports qui s'établissent entre ses unités. Rattaché à un contenu idéal déterminé, orienté vers la réalité objective, le mot possède une autonomie sémantique, un contenu sémantique propre qui conditionne son fonctionnement.

La structure de la signification lexicale est un phénomène lin­guistique complexe qui dépend de facteurs extralinguistiques et intralinguistiques. Le rôle central dans cette structure appartient à la notion. Dans l'analyse de la signification la linguistique moderne utilise lar­gement les termes «dénotation» et «connotation». La dénotation concer­ne le contenu cognitif de la signification, alors que la connotation porte sur les éléments d'ordre affectifs et les caractéristiques stylistiques que la si­gnification peut receler facultativement. L'étude de la structure de la signification lexicale au niveau des composants sémantiques minimums appelés «sèmes». Chaque signification peut être représentée comme une combinaison de sèmes formant un «sémantème» (ou «sémème»). A côté des connotations senties et reconnues par toute la collectivité il y a celles contingentes, occasionnelles. Seules les premières sont du ressort du linguiste. Au sein d'un même sémantème on dégage selon le degré d'abs­traction les sèmes génériques et les sèmes spécifiques. Les sèmes généri­ques sont communs à plusieurs vocables sémantiquement apparentés, ils sont intégrants. Les sèmes spécifiques distinguent sémantiquement ces vocables les uns des autres, ils sont différentiels.

On distingue encore les sèmes occasionnels ou potentiels qui peu­vent se manifester sporadiquement dans le discours. Il s'ensuit que les sèmes potentiels sont d'importance pour l'évolution sémantique des vocables. Ainsi l'analyse sémique permet de pénétrer la structure profonde de la signification des vocables et de mettre en évidence leurs traits sémantiques différentiels.

5. Ïëàí èçó÷åíèÿ òåìû Les différents types de sens.

1. Un sens propre et des sens dérivés la diachronie.

2. Le sens principal et les sens secondaires la synchronie.

3. La structure morphologique du mot,

- le mot construit, (l’analyse diachronique.)

- le mot formé(l'analyse synchronique).

4. Les différentes acceptions du mot polysémique et leur interprétation (l'analyse synchronique)

Les différents types de sens. Les sens des mots se laissent classer d'après quelques types essentiels.

Tout mot polysémique possède u n sens propre et des sens dérivés. Le premier sens qui n'aboutit à aucun autre; ce premier sens sera le sens propre du mot bouche. Pourtant le sens propre d'un mot dans la langue moderne n'est point son sens primitif. Le sens propre est une caté­gorie historique. Il peut se déplacer au cours de l'évolution du mot. Tel est précisément le cas du mot bouche qui désignait originairement, dans le latin populaire, «la joue»; c'était alors le sens propre du mot. La disparition du sens originaire de «bouche» a été suivi du déplacement de son sens propre. Donc, le sens propre d'un mot est celui qui ne se laisse historiquement ramener à aucun de ses sens actuels, alors que 1 e s sens dérivés remontent directement ou indirectement au sens propre. Le sens propre et les sens dérivés d'un mot ne peuvent être dégagés qu'à la suite d'une analyse diachronique.

Dans la synchronie on distingue le sens principal et les sens secondaires d'un mot polysémique. Le sens principal, étant le plus usité à une époque donnée, constitue la base essentielle du développe­ment sémantique ultérieur du mot. Il peut coïncider tantôt avec son sens propre, tantôt avec le dérivé. Le sens principal du mot, tout comme son sens propre, est une catégorie historique. Jus­qu'au XVIe siècle le sens propre du substantif travail - «tourment, cha­grin, peine» était également son sens principal. Plus tard il s'est déplacé et a coïncidé avec le sens dérivé - «besogne, ouvrage». Puisque le plus employé, le sens principal dépend moins du contexte que les sens secon­daires. On distingue aussi les sens phraséologiquement liés qui s'opposent aux sens dits libres. Les sens propres des mots table, chaise.

L'emploi de ces mots avec les autres dé­pend exclusivement des notions qu'ils expriment et de la faculté de ces notions de s'associer à d'autres notions (d'après les lois de la logique et les lois régissant les liens possibles entre les phénomènes de la réalité). On peut dire une table de bois, de marbre, de métal, etc., car ces agence­ments correspondent aux liens possibles entre les objets. Le fonctionnement de ces mots n'est guère entravé par l'usage, la tradition linguistique, il ne dépend nullement de la norme. Par contre, le mot remporter qui s'emploie dans remporter un grand succès serait dé­placé dans * remporter une grande réussite quoique réussite soit un syno­nyme de succès; on dit une question délicate, un sujet délicat sans qu'il soit possible de dire* un récit délicat,* un contenu délicat. Ch. Bally remar­que qu'on dit désirer ardemment et aimer éperdument et non * aimer ar­demment, désirer éperdument. On peut choisir entre la peur le prit, la peur le saisit, la peur s'empara de lui, tandis, que * la peur le happa ou l 'empoigna serait ridicule.

Certains dictionnaires d'usage présentent une liste de solécismes. Ils recommandent de dire un accident grave, avoir grand soif et non * un ac­cident sérieux, * avoir très soif il est préférable de dire prendre conscience de la gravité de la situation que * réaliser la gravité de la situation, être indifférent à l'égard de la religion qu' * envers la religion. Donc, les mots ont souvent un emploi restreint, déterminé par l'usage, la tradition lin­guistique. On dira de ces mots qu'ils possèdent un sens phraséologique­ment lié.

Cette tradition d'emploi des mots revêt un caractère national. Il arrive que les sens dépendent de la construction syntaxique où le mot est employé. Ces sens pourraient être qualifiés de syntaxiquement d é t e r m i n é s. Il suffit parfois d'une préposition pour changer le sens d'un mot. C'est ainsi que le verbe témoigner suivi d'un complément direct a le sens de «manifester, exprimer» (témoigner sa sympathie, son amour, etc.); le même verbe exigeant le complément indirect et employé avec la préposition de veut dire «attester» (Cette action témoigne de son courage).

Applaudir signifie «battre des maiiîs», applaudir à a le sens de «approuver, louer», s'applaudir de correspond à «se réjouir, se félici­ter». Participer à c'est «prendre part à quelque chose» (participer à un travail à un mouvement quelconque); participer de signifie «se rappro­cher de quelque chose ou lui ressembler en partie» (le mulet participe du cheval et de l'âne). On emploie succomber sous devant un mot qui renfer­me une idée d'oppression (succomber sous le faix des douleurs), succom­ber à veut dire «ne plus pouvoir résister, céder à une force supérieure» (succomber à la tentation, à la fatigue, au sommeil). Il ne faut pas confon­dre aspirer et aspirer à, manquer à et manquer de. rire et se rire de. etc.

Parfois la présence ou l'absence d'un article est le signe d'un sens particulier: tenir tête a un autre sens que tenir la tête, donner raison que donner une (la) raison, etc. Le verbe faire dans le sens d'«imiter, faire semblant de» exige devant le substantif qui le suit l'article défini \ faire le brave, faire le méchant, faire le mort. Le mot peut prendre une acception spéciale selon la place qu'il occupe par rapport au mot qu'il détermine. Ainsi grand a des sens différents dans un grand homme et un homme grand; un homme honnête et un honnête homme ne sont pas des équiva­lents sémantiques; il en est de même pour un méchant livre (= mauvais) et un livre méchant, un maigre repas (= peu abondant) et un repas maigre (= avec peu de gras), unefière allure (= noble) et une allure fière (= hau­taine), un triste dîner (= médiocre) et un dîner triste (= qui n'est pas gai).

Il serait utile de distinguer entre les sens directs et les sens (ou «em­plois») figurés des mots, Pris dans leur sens direct les mots servent avant tout à dénommer. Tels sont bras et tête dans «prendre dans ses bras» et «les bras d'un fauteuil», dans «une jolie tête» et «la tête d'un clou». Les sens figurés tendent à caractériser les phénomènes de la réa­lité, ils sont employés à des fins expressives; ce sont des images qui semblent se superposer sur les nominations directes. Dans éclipser ses rivaux le verbe éclipser, qui est une image, recèle une connotation ex­pressive dont son synonyme surpasser (surpasser ses rivaux) est dé­pourvu. À la longue l'image peut s'user, et les mots, dépouillés de leur an­cienne expressivité, deviennent des dénominations directes et immédia­tes des objets et des phénomènes de la réalité. La sécheresse du cœur et la dureté de l'âme ne sont guère plus expressifs que la bonté du cœur ou la générosité de l'âme.

L'analyse formative.

L'analy­se d’ un mot permet d'en établir la composition morphémique. L'analyse formative met en évidence l'or­ganisation des morphèmes d'un mot conformément à un modèle de for­mation. À une époque donnée l'analyse formative des mots s'effectue géné­ralement sans encombre; leurs éléments constitutifs se laissent aisément dégager. La présence des éléments constitutifs d'un mot dans d'autres mots avec la même valeur sémantique est la condition nécessaire qui en permet l'analyse morpholo­gique et formative. A des époques différentes le même mot se prête à un degré différent à l'analyse formative: un mot dérivé ou composé peut devenir au cours de son développement un mot-racine, ou un mot simple. Un mot simple envisagé dans son sens propre est un mot immotivé dont les éléments composants ne se laissent plus dégager. Le mot est partiellement motivé lorsqu'un des éléments ne se dégage plus.

Les causes de la transformation d'un mot composé ou dérivé en un mot simple sont bien diverses:

- le changement du sens d'un mot,

- l'effacement de l'image que le mot évoquait,

- la déviation de l'aspect phonique du mot dérivé ou composé de celui du mot générateur,

- la disparition du mot générateur.

À ce processus morphologique de «simplification» du mot s'oppose le de «décomposition». D'après E. Pichon: un fragment de vocable peut se trouver «...porteur d'une charge sémantique qu'il ne tenait point du tout de sa constitution phonétique primitive, mais du sens total du vocable dont il venait de se détacher.».

le pronom latin omnis le datif pluriel omnibus a pris le sens de «voiture pour tous», la désinence - bus s'est ajoutée à un autre élément latin auto- et a formé. Dès ce mo­ment l'ancienne désinence -bus a acquis la valeur d'un élément forma­teur.

Le processus morphologique appelé «recomposi­tion» - la répartition des éléments fonnateurs autre qu'elle ne l’était originairement.

Dans la perspective diachronique les mots sont créés et non-créés et dans la perspective synchronique - les mots construits et non-construits.

Les mots créés - d'après les modèles de formation propres à une langue à des époques différentes. Les mots non-créés - ceux du fonds primitif (les mots du latin populaire, les mots d'origine celtique et germanique qui ont servi de base au développement ultérieur de son vocabulaire) et les em­prunts faits aux autres langues.

Les mots construits ne sont pas nécessairement créés, il suffit qu'ils aient une structure conforme à un modèle de formation vivant à une épo­que donnée. Le français contemporain compte un grand nombre de mots construits parmi les emprunts, ce qui est dû à la similitude de leur structure formative avec celle des mots de souche française: ainsi éducation, énumération, égalité, do­cilité, légionnaire pris au latin, cavalerie, chevaleresque venus de l’italien ou embarcation de l'espagnol se laissent interpréter comme des suffixés et sont, par conséquent, construits.

 

 

6. Ïëàí èçó÷åíèÿ òåìû Le sens étymologique. Les mots motivés et non-motivés

1. L e sens étymologique / sens propre / sens primaire (l’analyse diachronique.)

2. Le sens principal du mot (l'analyse synchronique)

3. Les mots motivés et les mots immotivés:

- sur le plan sémantique

- sur le plan morphologique.

4. La forme interne de l'unité lexicale et de ses équivalents.

Il n'y a pas de lien organique entre le mot, son enveloppe sonore, sa structure phonique et l'objet qu'il désigne. Le mot, son envelop­pe sonore, est historiquement déterminé. Au moment de son apparition le mot ou son équivalent tend à être une carac­téristique de la chose qu'il désigne.

L'enveloppe sonore d'un mot n'est pas due au hasard, même dans les cas où elle paraît l'être. La table en latin tabula - «planche» Le mot latin calculus - «caillou» servait à désigner le calcul

La dénomination d'un objet est basée sur la mise en évidence d'une particularité quelconque d'un signe distinctif de cet objet.

Le sens premier, ou originaire, du mot est appelé sens étymologique.

Le sens étymologi­que des mots peut ne plus être senti à l'époque actuelle. Il faut éviter

la confusion du sens étymologique d'un mot et de sa motivation.

Le sens étymologique appartient à l'his­toire du mot, alors que la motivation en reflète l'aspect à une époque donnée.

Tous les mots d'une langue ont forcément un sens étymologique, explicite ou implicite, alors que beaucoup d'entre eux ne sont point mo­tivés.

Les mots à structure morphologique (formative) complexe comme journaliste, couturière, alunir, por­te-clé, laisser-passer, sont motivés: leur sens émane du sens des élémentscom­posants combinés d'après un modèle déterminé.

La motivation de ces mots découle de leur structure formelle et elle est conforme à leur sens étymologique, un mot motivé possède «une forme interne».

On distin­gue la motivation directe et indirecte. Si un élément (oules éléments) de base du mot motivé possède une existence indépendante o n assiste à la motivation directe.

Dans le cas contraire il y aura motivation indirecte.

La structure formelle motive généralement un mot dans son sens propre, mais les acceptions dérivées ne sont pas rattachées au sens des éléments formant le mot - le mot est motivé par l'association entre ses diverses acceptions. mot sera sémantiquement motivé dans son sens dérivé. Nous sommes alors en présence d'une moti­vation sémantique.

La motivation est un phénomène intralinguistique qui repose sur les associations formelles et sémantiques que le mot évoque.

La motivation phonétique ou naturelle est extralinguistique. (La motivation phonique ou naturelle apparaît lorsque la forme sonore d'un mot tend à reproduire le bruit qu'il évoque n'est propre qu'aux onomatopées)

La motivation d'un mot n'est pas absolue. les vocables sont relativement motivés.

En principe tout mot est motivé à l'origine. Avec le temps la forme interne des vocables peut ne plus se faire sentir, ce qui conduit à leur démo­tivation.

Le degré de la motivation.

Dans chaque langue on trouve des vocables motivés et immotivés, il n'y a point de langue où rien ne soit motivé, comme on ne peut se figurer une langue où tout soit motivé. La langue française marque la tendance vers l'arbitraire du si­gne.

La forme interne des mots et des locutions revêt le plus sou­vent un caractère national.

Le caractère national de l'image choisie pour dénommer les mêmes objets et phénomènes apparaît nettement dans les locutions phraséologiques.

L’ «étymologie populaire»: lorsqu'on attribue à un vocable un sens étymologique qui ne lui appartient pas en réalité; la motivation de ce vocable ne corres­pondra plus à son vrai sens étymologique, sous l'influence de l'étymologie populaire les mots modifient leur aspect phonique.

 

7. Ïëàí èçó÷åíèÿ òåìû La caractéristique phonétique des mots en français moderne.

1. L' aspect phonétique des mots.

2. La composition phonique des mots français, la syllabation

3. La brièveté des mots français.

4. L’accentuation des mots français dans la chaîne parlée.

5. Les problèmes de la délimitation.des mots dans la chaîne parlée.

Les traits caractérisant les mots fran­çais quant à leur composition phonique et leur accentuation dans la chaîne parlée. Les mots français sont caractérisés par leur brièveté. Certains se ré­duisent à un seul phonème. Il s'agit surtout de mots non autonomes (ai, eu, on, est, l', d\ etc.), les mots autonomes à un phonème étant exclusivement rares (an, eau).

les monosyllabes sont très nombreux dans ces deux caté­gories de mots (le, les, des, qui, que, mais, main, nez, bras, monte, parle, etc.). Ces monosyllabes sont parmi les mots les plus fréquents.

Le français possède des mots à plusieurs syllabes: il a tendance à abréger les mots trop longs

la longueur des mots au ni­veau de la langue est de 2,5 syllabes, et dans la parole - de 1,33 syllabes..

La tendance à raccourcir les mots, a pour conséquence l'homonymie. Un grand nombre de mots a coïncidé à la suite de modifications phonétiques réguliè­res - surtout parmi les monosyllabes de nombreuses séries d'homonymes: par. part, pars; cher, chair, chaire; air, ère, aire, hère, erre fil), etc. À la suite de l'homonymie le mot perd de son autonomie les distinctions sémantiques et gram­maticales des homonymes trouvent un support dans l'orthographe et dans le contexte

la syllabation des mots français est reconnue comme uniforme et simple. les syllabes ouvertes forment près de 70% dans la chaîne pariée. du type: consonne, moins nombreuses sont les syllabes des types: consonne-consonne-voyelle et voyelle Cette particularité de la structure syllabique des mots français contribue à son tour à l'homonymie.

Le mot français peut commencer par n'importe quelle consonne, mais les semi-consonnes initiales [j], [w], [q] sont rares; de même que le h «aspiré» [haine, haïr, haricot, haie, onze, un - nom de nombre, etc.).Un certain nombre de mots commençent par [z] {zèbre, zéro, zinc, zone, zoo), par un [ji] dans l'argot ou le langage fami­lier (gnaule, gnognote - «niais», gnangnan (fam.) - «mou, sans éner­gie»).

A. Sauvageot souligne le rôle exclusif de la consonne initiale dans la différenciation des mots.

La voyelle aussi a une valeur différencielle très importante.

Dans la langue russe les mots dans la chaîne parlée sont généralement marqués de l'accent tonique, ce qui facilite leur délimitation.

les mots se laissent difficilement isoler dans le discours: privés de l'accent tonique propre, ils se rallient les uns aux autres en formant une chaîne grâce aux liaisons et aux enchaînements. On dégage, des groupes de mots repré­sentant une unité de sens et qui sont appelés «groupes dynamiques ou rythmiques» Ainsi le mot français perd de son autonomie dans la chaîne parlée. La délimitation phonétique des mots émis dans la parole en est enrayée. Ceci explique les modifications de l'aspect phonétique des mots au cours des siècles. Les uns se sont soudés avec les mots qui les précédaient dont l'article défini: d'autres ont subi une amputation

certains indices phonétiques contribuent à dégager les mots dans le discours. le son [z] qui apparaît dans les liaisons signale la jointure entre deux mots. Il en est de même de l'hiatus qui, comme nous l'avons signa­lé, est rare à l'intérieur du mot, mais assez régulier à la limite des mots [2. p. 321-322]. Un indice important est 'une pause en fin de mot dans la chaîne parlée

8. Ïëàí èçó÷åíèÿ òåìû Caractéristique grammaticale du mot en français moder­ne.

1. La base de la morphologie.

2. Les parties du discours.

3. La composition morphémique des mots. Les racines, les affixes, les désinences, lesbases formatives.

Les unités essentielles de la langue sont le mot et la proposition. les mots manifestent leur faculté d'exprimer des notions, des con­cepts, des idées, des jugements. Dans la proposition les mots auto­nomes remplissent les fonctions de différents termes de la proposition (du sujet, du prédicat, du complément, etc.). les mots non-autonomes établissent des rapports variés entre les termes ou les parties de la proposition. La faculté de former des propositions afin d'exprimer des jugements constitue une des principales caractéristiques grammaticales mot appartient à une des parties du discours. On distingue les substantifs, les adjectifs, les verbes, les adverbes, les pronoms, etc. Les parties du discours constituent la base de la morphologie.

la grammaire crée les règles des agencements de mots, les parties du discours se distinguent les unes des autres par leur sens lexical: les substantifs désignent avant tout des objets ou des phéno­mènes, les verbes expriment des processus, des actions ou des états; les adjectifs - des qualités, etc. C'est pourquoi il serait plus juste de qualifier les parties du discours de catégories lexico-grammaticales.

La composition morphémique des mots est aussi étudiée par la grammaire, La fa­culté du mot de se décomposer en morphèmes

une des caractéristiques grammaticales du mot. Le morphèmes - la plus petite unité significative de la langue, ne peut être décomposé sans perte de sens.

les mots autonomes se laissent décomposer en morphèmes. Les mots-outils constituent un tout indivisible.

les mots autonomes, simples formés d'une seule racine. «mots-racines» les mots qui contiennent une ou plusieurs racines ou des affixes (les préfixes placés avant et les suffixes placés après la racine) et les terminaisons (ou) les désinences qui expriment des significations grammaticales. On distingue encore le thème (ouïe radical), c'est-à-dire la partie du mot recelant le sens lexical et précé­dant la terminaison à valeur grammaticale. La racine recèle le sens lexical fondamental du mot. Le thème qui com­porte tout le sens lexical du mot s'oppose à la désinence qui est porteur d'un sens grammatical.

La «base formative» - c’est la partie du mot à laquelle s'applique un affixe Les bases formatives sont appelées libres dans refaire, laitière, cache-nez (cf. faire, lait, cache, nez)et liées comme dans fracture, bibliothèque (cf. - fraction, bibliophile, filmothèque).

Les racines, les affixes, les désinences sont des morphèmes porteurs de va­leurs différentes: les racines ont une valeur d'ordre lexical: les désinences - des valeurs grammaticales; les affixes – des valeurs lexico-grammaticales.

La démarcation entre le mot et les unités des niveaux contigus.

En français les limites pho­nétiques dans la chaîne parlée sont estompées. Les limites sémantiques sont tracées par l'homonymie.

Les limites grammaticales du mot avec les unités voisines- le morphème et le groupe de mots.

Le mot possède une autonomie dont le morphème est dépourvu.

Le mot peut constituer à lui seul une proposition et se combiner librement avec les autres mots, il peut changer de place et occuper une position distante par rapport aux autres vocables. Le morphème a une place fixe dans le mot français.

Le degré d'indépendance n'est pas le même pour tous les mots. l'autonomie des mots-outils est limitée.

Les mots-outils tels que les pro­noms personnels atones et les articles sont des morphèmes au même titre que les désinences. Cette opinion est contestable. Toute langue possède un certain nombre de cas transitoires qui se situent à la limite de phénomènes distincts. Les conjonctions, les prépositions, les pronoms personnels atones, les arti­cles, les particules négatives sont dé­pourvus de la fonction nominative et ne peuvent devenir des termes de la proposition; les conjonctions et les prépositions expriment des rap­ports, trait caractéristique des désinences grammaticales. Avec cela ils ont une certaine autonomie d'emploi, ce qui les rapproche des mots. Il est difficile d'établir les limites entre un mot et un groupe de mots. Le critère avancé par A.I. Smirnitsky: le mot est caractérisé par une intégrité sémanti­que et formelle. L 'intégrité sémantique - la faculté d'exprimer une notion, un concept, est propre également aux groupes de mots. L 'intégrité formelle appartient en propre aux mots et sert de critère distinctif pertinent. Il reste fort à faire pour fixer les limites du mot; c'est un problème ardu qui exige un examen spécial pour chaque langue: fer à repasser, chemin de fer, pomme de terre sont, des groupes de mots, alors que bonhomme, basse-cour, gratte-ciel sont des mots.

9. Ïëàí èçó÷åíèÿ òåìû L'identité du mot. Les caractères particuliers du mot français.

1. La démarcation entre le mot et les unités des niveaux contigus:

2. Un mot,

- un morphème,

- un terme de proposition, une unité sémantique.

3. Le critère de A.I. Smirnitsky

4. Les mots, les formes grammaticales, les variantes du mot.

En français les limites pho­nétiques du mot dans la chaîne parlée sont estompées. Les limites sémantiques sont tracées par l'homonymie.

définir les limites grammaticales du avec les unités voisines: le morphème et le groupe de mots.

le mot possède une autonomie dont le morphème est dépourvu.

le mot peut constituer à lui seul une proposition et se combiner librement avec les autres mots. il peut changer de place et occuper une position distante par rapport aux autres vocables. Le morphème a une place fixe dans le mot français

le degré d'indépendance n'est pas le même pour tous les mots. l'autonomie des mots-outils est limitée.

Les mots-outils tels que les pro­noms personnels atones et les articles sont des morphèmes au même titre que les désinences. Cette opinion est contestable. Toute langue possède un certain nombre de cas transitoires qui se situent à la limite de phénomènes distincts.

Les conjonctions, les prépositions, les pronoms personnels atones, les arti­cles, les particules négatives sont dé­pourvus de la fonction nominative et ne peuvent devenir des termes de la proposition; les conjonctions et les prépositions expriment des rap­ports, trait caractéristique des désinences grammaticales. Mais ils ont une certaine autonomie d'emploi, ce qui les rapproche des mots.

Il est difficile d'établir les limites entre un mot et un groupe de mots.

A.I. Smirnitsky: le mot est caractérisé par une intégrité sémanti­que et formelle. l'intégrité sémantique, la faculté d'exprimer une notion, un concept, est propre également aux groupes de mots. l'intégrité formelle appartient en propre aux mots et sert de critère distinctif pertinent.

le critère avancé par A.I. Smirnitsky, fer à repasser, chemin de fer, pomme de terre sont, des groupes de mots, alors que bonhomme, basse-cour, gratte-ciel sont des mots.

Il reste fort à faire pour fixer les limites du mot; c'est un problème ardu qui exige un examen spécial pour chaque langue.

Dans l'énoncé, le mot apparaît dans une de ses multi­ples formes, dans une de ses variantes.

Les distinctions entre les mots et les va­riantes d'un seul et même mot: les modulations des va­riantes sont partielles et ne détruiront jamais l'intégrité du mot.

Les variantes possibles d'un mot:

- les variantes de prononciation,

- les variantes grammaticales:

à support morphologique: dors, dormons, dormez et

à sup­port phonétique: sec - sèche, paysan ~ paysanne;

- les variantes pseudo-formatives (lexico-grammaticales): maigrichon et maigriot, maraude et maraudage, cuvage et cuvaison (du raisin);

- les variantes lexico-sémantiques:

a) à valeur notionneile: palette - «plaque sur laquelle les pein­tres étalent leurs couleurs» et «coloris d'un peintre»;

b) à valeur notionnelle-affective: massif- «épais, pesant», au figuré esprit massif - «grossier, lourd»

- les variantes stylistico- fonctionnelles:

a) à support phonétique: oui - littéraire et ouais - populaire, apéritif- littéraire et apéro - familier;

b) à support notionnel-affectif: marmite - «récipient» (littérai­re) et «gros obus» (familier);

- les variantes orthographiques: gaîmenl et gaiement, soûl et saoul.

Les modulations grammaticales et stylistico-fonctionnelles n'attaquent jamais l'intégrité du mot.

Les modulations phoniques et notionnelles amènent à l'ap­parition de mots différents: calcul - «opération arithmétique» et calcul - «concrétions pierreuses» sont deux mots du fait que les notions qu'ils expriment n'ont rien de commun.

 

10. Ïëàí èçó÷åíèÿ òåìû Sources d'enrichissement du vocabulaire français.

1. L’évolution de la langue: intérêt et dommages.

2. Les puristes et les novateurs parmi les sujets parlants.

3. Les sources d'enrichissement du vocabulaire français

Remarques préliminaires. La langue se rapporte aux phén mènes sociaux. Elle surgit et se développe avec l'apparition et le dévelc pement de la société. La langue ne se conçoit pas en dehors de la socié À son tour la société humaine ne peut exister sans langue. Ceci étant langue est caractérisée par ce qui est propre à tous les phénomènes i ciaux: elle est au service de la société humaine. Toutefois, la langue posi de ses traits particuliers et ce sont précisément ces derniers qui importi pour la linguistique. Ce qui distingue la langue des autres phénomènes sîciaux, c' est avant tout sa fonction en tant que moyen de communication i pemiet aux hommes de se comprendre mutuellement, de s'organiser p«le travail dans toutes les sphères de leur activité, et seul le langage huma la langue de sons, peut remplir efficacement ce rôle.

La langue se modifie, se perfectionne en fonction du développeme de la société à laquelle elle appartient. Les lois profondes qui régissent faits linguistiques ne sauront être comprises qu'à condition d'être exar nées dans leur liaison indissoluble avec l'histoire de la société, l'histo du peuple qui est le créateur de la langue.

C'est avant tout dans l'histoire de la société qu'il faut chercher i causes du renouvellement linguistique. Les transformations sociales,; changements qui s'opèrent dans les mœurs, le développement progrès des sciences amènent infailliblement des modifications dans la langue j c'est le peuple tout entier qui participe à la marche continue de la lanç vers son perfectionnement. Certains linguistes français prétendaient que langue est principalement l'œuvre des couches dites supérieures de la ciété. Ainsi J. Damourette et E. Pichon préconisaient la «parlure bourgeoise» qui à l'encontre de la «parlure vulgaire», recèle toutes les richesses de la langue. À l'heure actuelle, vu la démocratisation de la langue cette

opposition n'est plus pertinente. La notion de «parlure vulgaire» appli­quée au parler populaire n'est plus de mise.

Il ne faut pourtant point conclure que le rapport réel existant entre la langue, en tant que système, et l'histoire d'un peuple soit toujours direct et immédiat. Il serait faux d'affermer que les lois qui président aux phénomè­nes grammaticaux et phonétiques dépendent directement des événements historiques ou des changements sociaux. L'histoire du peuple crée les con­ditions nécessaires des modifications qui se produisent dans la langue, elle sert de stimulant au développement de sa structure. Quant aux change­ments linguistiques eux-mêmes, ils se réalisent d'après les lois propres à la langue qui dépendent de sa structure concrète.

Il est pourtant un domaine de la langue dont le lien avec l'histoire du peuple est particulièrement étroit et manifeste. C'est le vocabulaire qui. étant en perpétuelle évolution, représente un système ouvert à l'opposé des phénomènes d'ordre phonétique et grammatical. Les événements histori­ques n' amènent guère de changements brusques dans le fonctionnement de la langue dans son ensemble. Toutefois les grands bouleversements pro­duits au sein d'une société se répercutent immédiatement sur le vocabulai­re en y apportant souvent des changements importants. Tel fut le cas de la Révolution française du XVIIIe siècle qui, d'une part, fit tomber dans l'oubli des mots ayant trait à l'ancien régime (bailli, sénéchal, sénéchaussée, taille, dime, etc.), et qui, d'autre part, donna naissance à une foule de mots et de sens nouveaux (démocratiser, nationaliser, anarchiste, propagan­diste, centralisation, nationalisation, etc.).

Mais ce n'est pas seulement aux époques de grands événements que le vocabulaire réagit aux changements sociaux. A tout moment nous as­sistons à l'apparition de vocables nouveaux. À la suite de l'élargissement des contacts entre les pays on fait des emprunts aux autres langues. C'est ainsi qu'ont pris racine en français les mots soldat, balcon, banquerou­te empruntés à l'italien, hâbler, cigare, pris à l'espagnol, rail, meeting, tennis venus de l'anglais, etc., dont beaucoup ne se distinguent plus des vocables de souche française. La langue tire constamment parti de ses propres ressources. Les transformations lentes ou rapides à l'intérieur de la société ont pour résultat la création de vocables nouveaux à l'aide de moyens fournis par la langue même. Ainsi sont apparues et entrées dans l'usage les fonnations nouvelles: normalisation, scolarisation, pelliculage, électrifier, mondialiser, électroménager, essuie-glace, tourne-disque, kilotonne, télévision, téléspectateur, pasteurisation, ionisation, brise-glace, sans-fil, aéroport. Le vocabulaire peut enfin se renouveler sans que la forme des mots change; ce sont alors leurs acceptions qui se modifient ou qui se multiplient: bâtiment ne signifie pas l'«action de bâtir» comme autrefois, mais ce qu'on a bâti, maison ou navire; une antenne n'est pas seulement «une longue vergue qui soutient les voiles ou un conducteur métallique permettant d'émettre et de recevoir les ondes électromagnétiques», mais aussi «un organe des insectes et des crusta­cés».

Ainsi, les principales sources de l'enrichissement du vocabulaire à l'examen desquelles nous allons procéder sont: l'évolution sémantique des vocables (mots et locutions), la formation des vocables nouveaux et de leurs équivalents, les em­prunts.

 

11. L’évolution sémantique. Les mécanismes de l’évolution sémantique

1. L'évolution sémantique: définition du phénomène.

2. L'évolution sémantique - voie normale d'apparition d'unités lexicales nouvel­les à côté des autres.

3. Le mécanisme de la formation des nouvelles acceptions du mot

- sur le plan logique ou paradigmatique,

- sur le plan fonctionnel ou syntagmatiqu


Ïîèñê ïî ñàéòó:



Âñå ìàòåðèàëû ïðåäñòàâëåííûå íà ñàéòå èñêëþ÷èòåëüíî ñ öåëüþ îçíàêîìëåíèÿ ÷èòàòåëÿìè è íå ïðåñëåäóþò êîììåð÷åñêèõ öåëåé èëè íàðóøåíèå àâòîðñêèõ ïðàâ. Ñòóäàëë.Îðã (0.091 ñåê.)