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La notion du discours, ses traits pertinents et les lois de son fonctionnement

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Les rapports syntagmatiques et paradigmatiques

dans la mesure où les signes constituent un système, ils sont en relation les uns avec les autres. Ces relations, pour Saussure, se déploient seln 2 axes distincts, l’axe syntagmatique et l’axe paradigmatique

les rapports syntagmatiques et paradigmatiques sont les rapports de successivité et de contiguité qu’entretiennent les signes dans la chaine parlée, le caractére essentiel est le principe de la linéarité du signifiant.

Les enfants aiment la maitresse***la maitresse aime les enfants

Les rapports paradigmatiques sont hors de la chaîne du discours, se créent des associations entre signes, qui forment des groupent sur la base de relations de types très divers et ils sont donc des rapports associatifs, qui peuvent se situer

Au niveau du signifiant et du signifié

Au niveau du signifié seulement

Au niveau de la formation du mot (suffixe semblable-ment)

Au niveau du signifiant seul (rime), sans relation grammaticale

la notion du discours, ses traits pertinents et les lois de son fonctionnement

Le discours est une unite transphrastique Le discours mobilise des structures d'un autre ordre que celles de la phrase. En tant qu'une unite transphrastique il est soumis a des regles d'organisation en vigueur dans un groupe social determine: regles qui gouvernent un recit, un dialogue, une argumentation, regies portant sur le plan du texte, sur la longueur de l'enonce, etc

Le discours est une unite transphrastiqueLe discours mobilise des structures d'un autre ordre que celles de la phrase. En tant qu'une unite transphrastique il est soumis a des regles d'organisation en vigueur dans un groupe social determine: regles qui gouvernent un recit, un dialogue, une argumentation, regies portant sur le plan du texte, sur la longueur de l'enonce, etc.Le discours est une forme d'actionLa problematique des actes de langage developpee a partir des annees soixante par des philosophes comme J.Austin et J.Searle a montre que toute enonciation constitue un acte qui vise a modifier une situation. Ces actes s'integrent dans un discours qui vise a produire une modification sur des destinataires.Le discours est orienteLe discours est«oriente» non seulement parce qu'il est concu en fonction d'une visee du locuteur, mais aussi parce qu'il se developpe dans le temps, de maniere lineaire. Sa linearite se manifeste par un jeu d'anticipations («on va voir que...)Le discours est interactifToute enonciation, meme produite sans la presence d'un destinataire, est en fait dans une interactivite constitutive, elle est en echange, explicite ou implicite, avec d'autres enonciateurs, virtuels ou reels, elle suppose toujours la presence d'une autre instance d'enonciation a laquelle s'adresse l'enonciateur et par rapport a laquelle il construit son propre discours. Si l'on admet que le discours est interactif, qu'il mobilise deux partenaires, nous parlerons, suivant en cela le linguiste Antoine Culioli des coenonciateurs, les deux partenaires du discours. Le discours est contextualiseLe «meme» enonce dans deux lieux distincts correspond a deux discours distincts. En outre, le discours contribue a definir son contexte, qu'il peut modifier en cours d'enonciation. Le discours est pris en charge par un sujet Le discours n'est discours que s'il est rapporte a un sujet, un JE, qui a la fois se pose comme source des reperages personnels, temporels, spatiaux et indique quelle attitude il adopte a 1'egard de ce qu'il dit et de son co-enonciateur (phenomene de modalisation). Le discours est pris dans un interdiscoursLe discours ne prend sens qu'a 1'interieur d'un univers d'autres discours a travers lequel il doit se frayer un chemin. Pour interpreter le moindre enonce, il faut le mettre en relation avec toutes sortes d'autres, que l'on commente, parodie, etcLe discours est regipar des normes.L'activite verbale s'inscrit dans une vaste institution de parole: comme tout comportement, elle est regie par des normes. Un acte aussi simple en apparence que la question, par exemple, implique que le locuteur ignore la reponse, que cette reponse a quelque intere pour lui, qu'il croit que son co-enonciateur peut la donner.

. Lois du discours.

Lorsque nous parlons, nous nous efforcons de respecter des lois qui derivent toutes d'un principe de base: la cooperation. Chacun coopere a la conversation afin qu'elle ne tourne pas court.Le principe d'intelligibilite Tout enonce doit etre intelligible et necessite done une coherence grammaticale et lexicale minimale. De plus, le locuteur doit se mettre a la hauteur de son interlocuteur (par exemple, eviter d'employer des termes trop specialises face a un interlocuteur non initie).Le principe de pertinence.II faut tenir compte de la situation et des paroles prononcees par les differents participants a la conversation. En effet, le non-respect de cette regie est une atteinte a la coherence, base des echanges verbaux. L'interlocuteur, s'il est un de vos familiers, ne manquera pas de souligner le manque de pertinence de vos propos par une question telle que: quel rapport avec ce que je viens de dire? Le principe d'informativite Tout enonce doit etre informatif. II ne faut pas parler pour ne rien dire, sauf pour meubler un silence trop long contrevenant aux regies d'une bonne conversation.Comme tout enonce est cense etre informatif et pertinent, l'interlocuteur essaiera de decouvrir u.ie signification la ou le sens de la phrase n'est pas informatif. Le principe d'interetL'enonce peut etre informatif mais ne pas interesser l'interlocuteur. Or, pour que la conversation se passe au mieux, il faut imperativement capter l'attention de l'autre, le captiver. D'ou des formules comme: Vous ne devinerez jamais ce qui m'est arrive, destinees a susciter l'interet de l'interlocuteur.

 

3) Le système des parties du discours propres à la langue française...

Les parties du discours sont de grandes classes (espèces ou catégories) de mots ayant les

mêmes propriétés sémantiques et grammaticales. Elles sont caractérisées par trois aspects: le sens général (catégoriel), la forme grammaticale (ensemble des catégories grammaticales des mots), la fonction syntaxique des mots. L'appartenance d'un mot à une partie du discours (PdD) est surtout déterminée par sa forme grammaticale. Pour les langues où les indices morphologiques ne sont pas assez nets (c'est aussi le cas du français), on est obligé de prendre en considération avant tout les critères syntaxiques (fonctions et distribution des mots).

Les PdD ne constituent pas un système rigide: faits intermédiaires, transpositions des mots d'une classe à une autre, neutralisation des indices catégoriels dans certairtes constructions rendent difficile leur distinction et donnent lieu à beaucoup de discussions. Les points litigieux les plus importants de la théorie des PdD en français sont: a) la nécessité de la distinction des PdD; b) les principes de leur distinction; c) leur inventaire; d) la hiérarchie de ces catégories. La nécessité de distinguer dans une langue les PdD est contestée par la grammaire formelle distributive d'une part et, de l'autre, par certaines théories négligeant les différences de structure entre les unités sémantiques de la langue.

Pour distinguer les parties du discours, on avance différents critères: essentiellement sémantiques, exclusivement formels, sémantico-grammaticaux. Ces derniers sont les plus convaincants.

L'inventaire des PdD en français n'est pas établi de façon définitive. Selon les auteurs, leur nombre varie de 7 à 12. Tous les linguis tes distinguent et traitent pareillement le nom et le verbe, alors que les autres PdD soulèvent des controverses qui portent surtout sur les problèmes suivants: a)noms de nombre (classe à part, adjectifs ou dé-terminatifs), b) déterminatifs (classe à part, pronoms ou adjectifs pronominaux); c) article (PdD indépendante, variété de déterminatifs, élément morphologique du substantif); d) particules (classe à part ou adverbes); e) mots-phrases (classe à part ou adverbes). Selon le classement de tous ces éléments, on voit varier sensiblement les limites de certaines autres PdD (adjectifs, pronoms, adverbes).

Les trois critères qui sont à la base de la distinction des PdD sont intimement liés entre eux. C'est le sens catégoriel qui détermine les catégories morphologiques et les fonctions syntaxiques du mot. En fin de compte, les parties du discours se déterminent par leur valeur dénominative, c'est-à-dire par ce que les mots représentent (désignent) et par la façon dont ils le représentent (mode de dénomination). Selon le mode de dénomination on distingue les PdD essentielles et subsidiaires. Les premières reflètent la réalité et nomment les choses d'une façon discontinue, indépendante et directe. Les PdD subsidiaires désignent la realité globalement (interjections, mots-phrases), de façon non-indépendante (mots-outils) ou indirecte (pronoms). Selon le caractère des objets reflétés, on distingue, parmi les PdD essentielles, les verbes, les substantifs, les adjectifs, les adverbes et les numéraux, qui expriment respectivement les substances, les processus (actions, états), les caractéristiques des substances ou des processus et les nombres. On compte quatre classes de mots-outils en français: déterminatifs (y compris l'article), prépositions, conjonctions,-particules. Ainsi on trouve 12 PdD en français, dont 5 essentielles et 7 subsidiaires.

Les mots-outils servent à constituer la forme syntaxique d'un mot autonome, à l'actualiser (déterminatifs, verbes-coPIIles, prépositions, pronoms conjoints), à remplacer un terme de proposition (pronoms conjoints), à lier les termes ou les propositions entières (conjonctions, prépositions), à exprimer la modalité de la proposition en entier (particules).

le problème de la classification des parties du discours

La repartition traditionnelle des mots en parties du discours (categories grammaticales au sens large) existe depuis l’antiquite. Aussi longtemps qu’elle se repete de grammaire en grammaire, les savants ne se lassent pas de la considerer comme imparfaite et de la critiquer severement. Le caractere heterogene des mots a conditionne des principes differents de leur classification. Les criteres de base de repartitions des mots en parties du discours aussi bien que le nombre de ces dernieres varient d’un auteur a l’autre. On met a la base de ce classement:

· Un critere de preference semantique (Ch.Bally, 1932)

· Un critere a la fois semantique et structural (Tesniere, 1966)

· Des indices formels syntaxiques (Sauvageot, 1962)

· L’ensemble des indices morphologiques, syntaxiques et notionnels (Guiraud, 1967

Mais pratiquement chaque fois on revient a la repartition des mots en classes semblables ou identiques aux parties du discours traditionnelles ou on renonce a la notion du mot en general. En effet un grand nombre de criteres c'est le plus grand defaut de la theorie des parties du discours et en meme temps c’est sa qualite, car les generales criteres (semantique, morphologique et syntaxique) se sont lies et ils ont une seule source – la nominative capabilite d’un mot.

Les criteres etablis par les savants dans leur tentatives de repartir les mots en classes sont:

· Le sens lexical general categoriel et la reference a la realite objective

· Les indices morphologiques

· La fonction syntaxique et les indices positionnels

la hiérarchie des parties du discours

Quant a la hierarchie des parties du discours essentielles, les linguistes divisent 3 theories:

· la theorie de l’egalite et de l’interdependance du nom et du verbe;

a ces 2 especes principalessont subordonnees respectivement 2 especes: adjectifs et adverbes

· la theorie nominocentrique qui part de la valeur denominative des mots et place au sommet de al hierarchie le substantif, seul succeptible de nommer les choses de facon absolument autonome;

le verbe et l’adjectif se subordonnent au substantif, l’adverbe, a ces derniers

· la theorie verbocentrique qui prend pour base le role constituant du mot dans la phrase et voit le treme regissant absolu dans le verbe qui a sous sa dependance le nom et l’adjectif

Chacune de ces theories met au premier plan l’un des traits existant dans la realite linguistique.


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