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LES TERMES SECONDAIRES

×èòàéòå òàêæå:
  1. LES TERMES DE PROPOSITION. LE SUJET. LE PREDICAT.

Les termes secondaires s'opposent aux termes essentiels en ce qu'ils ne font pas partie de la base prédicative de la proposition. Leur fonction consiste à compléter et à déterminer les termes essentiels, auxquels ils sont subordonnés du point de vue grammatical.

Donc dans n'importe quelle construction contenant les termes secondaires on peut dégager le terme régi (óïðàâëÿåìûå) et le terme régissant (óïðàâëÿþùèå). Les termes secondaires peuvent se rapporter non seulement aux termes essentiels, mais aussi aux autres termes secondaires, qui deviennent alors régissants. Par exemple, dans la proposition «il a apporté des livres» le substantif des livres est un terme régi (par le prédicat), mais il devient régissant dans la construction «m'a apporté des livres d'histoire» par rapport au complément déterminatif. Cette modification de fonction terme régi/terme régissant est un trait distinctif de la subordination par rapport à la coordination. On relève notamment les termes secondaires, liés a) avec le su­jet, b) avec le prédicat, c) avec de différentes espèces de fermes secondaires ou bien a) avec le substantif, b) avec le verbe, c) avec l'adjectif et l'adverbe.

La théorie des termes secondaires est liée étroitement à la théorie des liens subordinatifs. le complément déterminatif est lié au sujet ou bien au complément par le lien attributif; les compléments d'objet et les compléments circonstanciels se caractérisent par les liens complêtif et circonstanciel avec le prédicat; le complément prédicatif est lié avec le sujet ou le complément direct par le lien attribu­tif-prédicatif.

Les termes secondaires se dis­tinguent les uns des autres par plusieurs traits. Il s'agit surtout de la distinction entre le complément déterminatif d'une part, et les compléments d'objet et circonstanciel, d'autre part. La particularité du complément déterminatif consiste en ce qu'il est lié à un nom substantif comme partie du discours, c'est-à-dire indépendamment de sa fonction syntaxique: Un beau parc entourait la maison; nous admirions le beau parc; c'est un beau parc.

Par contre, les compléments d'objet et circonstanciel sont liés au prédicat en tant que terme de proposition, c'est pourquoi ils servent à l'expansion de la proposition. A cause de cette différence on estime que ces derniers forment des termes à part, alors que le complément déterminatif peut être considéré comme faisant partie d'un autre terme (sujet, compléments, attribut). Dans la proposition «Le chien noir joue avec le chat de ma voisine» le sujet peut être le mot «le chien» aussi bien que le syntagme «le chien noir» et le complément d'objet indirect peut être «le chat» et «le chat de ma voisine». Dans le premier cas il s'agirait des termes simples, dans le deuxième, des termes développés.

Une autre particularité des termes secondaires par rapport aux termes essentiels est la possibilité de s'employer en position détachée (èçîëèðîâàííàÿ). La structure syntaxique de la proposition en français autorise à dégager les termes secondaires suivants: 1) complément déterminatif; 2) complément prédicatif du sujet et du complément direct; 3) complément d'objet; 4) complément circonstanciel.

I. Le complément déterminatif est un terme secondaire exprimant la marque du substantif et lié avec lui par un lien attributif. La marque du substantif régissant a un caractère très général et peut être exprimée, d'une part, par l'adjectif s'accordant avec le substantif régissant (une belle matinée, une voix Indistincte) et d'autre part, par le substantif, l'infinitif et l'adverbe qui sont invariables en genre et en nombre (un chandail de laine, le journal d'hier).

Parmi les types morphologiques du complément déterminatif c'est l'adjectif qui est le plus typique. Le trait caractéristique de l'adjectif en fonction du complément déterminatif (= épithète) est l'accord grammatical avec le substantif: une voix joyeuse, de grands arbres, la chambre voi­sine. Les noms adjectifs s'employant en fonction de complément déterminatif appartiennent à la classe des adjectifs qualificatifs aussi bien qu'à la classe des adjectifs de relation.

Ex: adjectifs de relation: les orages magnétiques, la fabrique textile, l’espace cosmique, la langue française; Adjectifs qualificatifs: une voix joyeuse, un homme célèbre, des pas rapides.

Le complément déterminatif exprimé par un substantif avec préposition (dit complément de nom) est aussi très répandu. Les rapports sémantiques entre les substantifs régi et régissant (lien attributif) sont très variés et dépendent en premier lieu de la valeur lexicale du premier substantif.

Ex: l’arrivée du ministre, l’heure du départ, le livre de mon ami, une robe de soie, un livre de poche, un artiste de talent.

Il est évident que le substantif sans article exprime le plus souvent la marque qualitative d'un objet ou d'une personne et se rapproche en conséquence d'un adjectif. Contrairement à l'adjectif, le nom substantif en fonction de complément déterminatif est toujours postposé. Le substantif régi est accompagné le plus souvent par la préposition de. Pourtant, d'autres prépositions sont aussi possibles: un auteur à succès, un oncle à héritage, conversations sans importance, les nuits avec/sans lune.

II. Le complément prédicatif est un terme secondaire lié au sujet ou au complément d'objet direct par un lien attributif - prédicatif. La nature particulière de son lien syntaxique: le complément prédicatif ne se rapporte pas seulement au sujet ou au complément (lien primaire - est exprimé par l'accord grammatical du nom), il est lié en même temps au prédicat (lien secondaire - est exprimé par sa postposition au prédicat): Les jeunes filles sont parties heureuses. Donc, le trait particulier du complément prédicatif est son double lien syntaxique: Un soleil radieux se lève / Le soleil se lève radieux.

Le complément prédicatif diffère aussi du complément déterminatif (et des autres termes secondaires) par la restric­tion de sa valeur lexicale: seuls certains groupes particuliers de substantifs et d'adjectifs sont susceptibles de se lier au sujet ou au complément par un lien attributif—prédicatif.

A) le complément prédicatif se rapporte au sujet. nom substantif en fonction de complément prédicatif se caractérise par l'absence de l'article et s'emploie le plus souvent sans préposition: Les jeunes filles sont parties heureuses. Il parti soldat, il tombe vainqueur, la journée s'annonçait belle, il a vécu très vieux. Si le substantif est accompagné par un complément déterminatif, l'article apparaît: il passait pour un grand poète de son temps.

Les substantifs s'employant en fonction de complément prédicatif sont peu nombreux et se rapportent généralement à la classe des noms de per­sonne: il entre étudiant; il sort linguiste.

Le complément prédicatif exprimé par l'adjectif (le participe) est plus répandu. Il peut être lié au sujet animé et inanimé, concret et abstrait. La classe des verbes en fonction de prédicat est aussi plus variée qu'avec le substantif:

Ce travail se révèle efficace; la journée s'annonçait belle; il a vécu très vieux.

B) le complément prédicatif se rapporte au complément d'objet. La construction transitive présente un autre type de verbes en fonction de prédicat: trouver, estimer, juger, tenir, rendre, considérer, croire, sentir, laisser, prendre (pour) etc. A la différence du complément prédicatif lié au sujet, le complément prédicatif lié à l'objet est exprimé fréquemment par le substantif, surtout avec préposition: Qui choisis - tu comme avocat; Elle doit le considérer comme la victime de sa mère.

D'autres parties du discours peuvent aussi être employées en fonction de complément prédicatif, notamment les pronoms: Pour qui me prenez-vous?

III. Le complément d'objet est un terme secondaire lié au prédicat verbal par le lien complétif.

Parmi les compléments d'objet on distingue le complément direct, le complément indirect, le complément d'agent et le complément du verbe impersonnel par ex.: il a oublié la clé. Je le connais. La maison est construite par les ouvriers --- les ouvriers construisent la maison.

Le complément d'objet est un terme secondaire lié au prédicat verbal par le lien complétif. Le lien complétif implique le rapport entre l'objet et l'action verbale dirigée sur cet objet, donc le prédicat doit être exprimé par les verbes transitifs (directs ou indirects). Parmi les compléments d'objet on distingue le complément direct, le complément indirect, le complément d'agent et le complément du verbe impersonnel.

- Le complément d'objet direct est exprimé le plus souvent par un sub­stantif et un pronom. Sa marque distinctive est l'absence de préposition. La construction indirecte du substantif en fonction de complément direct est propre à la forme négative: Il n'a pas de livres.

Le complément d'objet direct peut être exprimé par d'autres parties du' discours, notamment par l'infinitif, qui, contrairement au substantif, peut être en construction indirecte: Il a oublié de vous mettre au courant.

Le trait caractéristique du complément direct en français est sa position après le prédicat: il a oublié sa clef.

Le complément direct est lié assez étroitement au prédicat. Parfois ce lien devient obligatoire, lorsque un verbe en fonction de prédicat est ca­ractérisé par une forte transitivité: il prend qch, il fait qch, Il a qch. Le nom substantif peut perdre complètement ses marques de terme de proposition et se transformer en un élément constitutif de la locution verbale: faire la chambre, etc. Dans ce cas le verbe et le substantif perdent le lien syntaxique qui les unit et représentent ensemble le prédicat simple.

- Le complément d'objet indirect. En français le complément indirect exprimé par le substantif est toujours accompagné d'une préposition qui est sa marque grammaticale.

Donc, le complément indirect peut coïncider formellement avec certains types de compléments circonstanciels. Mais les liens syntaxiques du complément d'objet et du complément circonstanciel avec le prédicat sont différents. En fonction de complément d'objet indirect le substantif forme avec la préposition un ensemble plus uni s'il est en fonction de complément circonstanciel. Cela est confirmé par sa substitu­tion au moyen d'un adverbe dans le cas de complément circonstanciel: il n'y avait personne prés de la porte - Il n'y avait personne là-bas; elle parlait avec passion — elle parlait passionnément.

Et le complément d'objet est substitué par un pronom, la préposition est gardée: Il n'y avait per­sonne près de l’agent —> il n'y avait personne près de lui; elle parlait avec les deux hommes —elle parlait avec eux.

Le complément d'objet indirect peut être exprimé aussi par d'autres parties du discours: par les pronoms (conjoints et indépendants): je lui parle, je pense à lui, et par l'infinitif: nous voudrions à participer à ces compétitions.

Le complément d'agent est employé dans les constructions passives et à la suite de la transformation en une construction active, c'est lui qui de­vient sujet: la maison est construite par les ouvriers — les ouvriers construisent la maison. Certains grammairiens distinguent le compléments d'agent et le complément d'instrument: ce dernier représente un substantif inanimé, qui désigne le moyen par lequel l'action se réalise: la pièce était éclairée par deux lampes. D'autres réunissent tous les termes avec les prépositions de et par dans les constructions passives en un même terme: le complément d'agent.

Le complément du verbe impersonnel fait partie des constructions impersonnelles, où il constitue une sorte de complément obligatoire pour la forme verbale: Il arrive du monde, Il ne reste personne. Le verbe il la construction impersonnelle et son complément sont très étroitement liés du point de vue sémantique et syntaxique: ils désignent ensemble un proces­sus qui ne dépend pas de l'agent de l'action. A comparer: Il arrive des touristes et des touristes arrivent. Dans la deuxième propo­sition, l'agent est plus «actif», il prend part à l'action d'une manière plus directe. La nature grammaticale de cette construction est traitée différemment. Dans la plupart des grammaires françaises le substantif qui suit le verbe est considéré comme le sujet, et le pronom il comme un «mot introducteur».

 

IV. Le complément circonstanciel. est un terme secondaire lié au prédicat. Le lien subordinatif du complément circonstanciel ne dépend pas de la nature du verbe: si l'emploi du complément d'objet est déterminé par la nature des verbes en fonction de prédicat (les verbes transitifs), le complément circonstanciel est lié au prédicat comme terme de proposition. C'est pourquoi le complément circonstanciel peut servir d'expansion à n'importe quel type de prédicat, y compris le prédicat nominal: (Elle était fort belle ce soir).

Le classement des compléments circonstanciels est basé généralement sur le critère sémantique d'après lequel tous les compléments circonstan­ciels sont divisés en trois types sémantiques: compléments de manière, de temps et de lieu. Ils expriment une marque qualitative de l'action On y ajoute à présent d'autres types sémantiques: complément de cause, de but, de moyen, de qualité et de quantité. Ils désignent les circonstances de l'action et de l'état.

Le complément de manière a des traits communs avec les compléments déterminatifs, car il exprime la marque, la qualité. En français, ce lien entre le complément de manière et le complément déterminatif s'exprime en ce que les adjectifs (forme typique du complément déterminatif) peuvent se combiner aussi avec les verbes: sentir bon, deviner juste.

Le complément de manière. Le complément de manière donne une caractéristique qualitative à l'action ou à l'état exprimés par le verbe: tra­vailler d'arraché pied, marcher lentement.

Il est vrai que la forme la plus typique du complément de manière est adverbe: bien, mal, vite. Ce sont surtout les adverbes avec le suffixe -ment qui sont utilisés en fonction de compléments de manière: claire­ment, admirablement, passionnément, longuement. Contrairement à d'autres espèces de complément circonstanciel, certains compléments de manière peuvent caractériser non seulement le verbe, mais aussi les adjectifs et les adverbes: parfaitement heureux, admirablement clair, très vite.

Le complément de manière peut être exprimé aussi par le substantif avec préposition: agir avec courage; travailler sans intérêt; se conduire comme un sot.

Parmi les autres types de compléments on distingue:

1) Les compléments de lieu, parmi lesquels on peut relever ceux qui sont très étroitement liés au verbe, étant parfois «obligatoires» (Pierre est en France; tout lé monde était dans le jardin). Certains verbes de mouvement, eux aussi, exigent un complément de lieu, sans lequel ils né peuvent pas former une proposition: aller à la gare; se diriger vers la porte.

D'autre part, les compléments de lieu peuvent désigner les circon­stances extérieures d'une action, auquel cas leur lien avec le verbe est beaucoup plus lâche: près de la fontaine il y avait beaucoup de monde. Ces compléments n'ont pas de place fixe et peuvent être omis sans que la structure de la proposition en souffre.

Les compléments de lieu sont exprimés par les adverbes: tel, là, partout, nulle part ou bien par les noms substantifs avec les prépositions: dans la rue, sur le toit, au théâtre.

2) Les compléments de temps, qui différent par leur lien avec le verbe et par leur nature mor­phologique. Ils peuvent être ex­primés par les adverbes: aussitôt, jamais, tard, hier, demain; ou par les noms substantifs avec (ou sans) préposition: à deux heures; avant son arrivée; pendant la nuit, etc. Du point de vue de leur lien avec le prédicat, ce rapport peut être étroit: ne venez pas aujourd'hui, venez demain, mais il peut être assez lâche surtout en position détachée: Vers le soir, les voyageurs sont arrivés au village.

  1. LA PHRASE COMPLEXE

La phrase complexe (ou composée), ainsi que la proposition simple, est une unité syntaxique dont, la fonction principale est de servir de moyen de communication. la phrase complexe comporte deux (ou plusieurs) centres prédicatifs.

si les composants de la proposition simple sont les termes de proposition, les composants de la phrase complexe sont les unités prédicatives. Le caractère prédicatif des éléments composant la phrase complexe est exprimé le plus souvent par le rapport entre le sujet et le prédicat. la phrase complexe représentent généralement des propositions à deux termes.

de la phrase complexe n’est pas d'une union mécanique de propositions simples. que les liens syntaxiques et sémantiques entre les éléments sont la condition nécessaire du fonctionnement de la phrase complexe. La notion de lien syntaxique est une des plus importantes dans l'analyse de la phrase complexe. le plus important de la phrase complexe est la conjonction qui réalise expressément le lien syntaxique (et généralement sémantique aussi) entre les unités prédicatives. A comparer:

Je ne me retournai pas, mais j’entendis le rire de Françoise. (S a g a n); Je ne me retournai pas et j'entendis le rire de Françoise; Je ne me retournai pas quand j’entendis le rire de Françoise; Je ne me retournai pas parce que j’entendis le rire Françoise, etc., la nature des conjonctions sert de critère formel comme, on va le montrer, au classement des phrases complexes.

 

  1. LES TYPES DE PHRASES COMPLEXES

Les phrases complexes sont divisées en deux types de base: phrase de coordination et phrase de subordination. liens coordinatif/subordinatif s'opposent par le caractère bilatéral/unilatéral.

des distinctions objectives entre les deux types de la phrase complexe:

La première distinction entre les coordonnants et les subordonnants est leur fonction: leur rôle de coordonnant est d'exprimer le lien bilatéral et de marquer que les deux segments sont grammaticalement égaux; le subordonnant réalise le lien unilatéral et sa fonction consiste à subordonner un segment à un autre (cette différence entre les conjonctions est la même qu'au niveau de la proposition simple).

Une autre distinction entre les coordonnants et les subordonnants con­cerne leur champ d'emploi: les coordonnants relient les unités prédicatives ainsi que les termes de la proposition simple; les subordonnants servent par excellence à lier les unités prédicatives.

On a recours aussi au critère positionnel: les coordonnants sont sup­posés se trouver entre les deux propositions sans faire partie de la deuxième, tandis que les subordonnants sont incorporés dans la proposition qu'ils introduisent. Il est vrai que le subordonnant fa*1 partie intégrante de la proposition subordonnée; celle-ci peut se déplacer sans que la position de la conjonction change: Je vais partir puisqu'il n'est pas là; puisqu'il n'est pas là je vais partir. Quant aux coordonnants on ne peut pas dire qu'ils soient toujours placés entre les propositions: dans certains cas ils font partie de la deuxième proposition aussi bien que les subordonnants. Quoi qu'il en soit, le coordonnant occupe 224

la même place que le subordonnant lorsqu'il introduit une proposition indépendante;

... il n'y a pas de fatalité extérieure. Mais il y a une fatalité intérieure... (Saint-Exupéry).


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Ïîèñê ïî ñàéòó:



Âñå ìàòåðèàëû ïðåäñòàâëåííûå íà ñàéòå èñêëþ÷èòåëüíî ñ öåëüþ îçíàêîìëåíèÿ ÷èòàòåëÿìè è íå ïðåñëåäóþò êîììåð÷åñêèõ öåëåé èëè íàðóøåíèå àâòîðñêèõ ïðàâ. Ñòóäàëë.Îðã (0.01 ñåê.)