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Les familles monoparentalesEn 2005, 1,76 million de familles sont composées d’enfants de moins de 25 ans et d’un seul parent, leur mère le plus souvent. Depuis les années soixante, la part des familles monoparentales ne cesse de grandir du fait de la fragilité accrue des unions parentales. Seule la moitié des mères de famille monoparentale occupent un emploi à temps complet, alors qu’elles fournissent en général l’essentiel des revenus du ménage. Les familles monoparentales vivent dans des conditions de logement plus difficiles et plus fragiles que les couples avec enfants. Elles sont moins souvent propriétaires. Signe des difficultés à vivre seul avec des enfants, 10% de ces familles partagent leur logement avec d’autres personnes, habituellement un parent. En 2005, 1,76 million de familles sont composées d’un seul adulte qui vit sans conjoint avec un ou plusieurs enfants de moins de 25 ans dans un même logement. Dans 85 % des cas, il s’agit d’une mère et de ses enfants. Ces familles sont dites «monoparentales». Le nombre de familles monoparentales ne cesse de croître depuis quarante ans. Elles sont aujourd’hui 2,5 fois plus nombreuses qu’en 1968. En 2005, 17,7 % des enfants de moins de 25 ans vivent dans une famille monoparentale, contre 7,7 % en 1968. Les ruptures d’unions plus fréquentes sont à l’origine de cette croissance. Auparavant, les familles monoparentales étaient la conséquence du décès précoce d’un des parents, le plus souvent du père. En 1962, 55 % des parents à la tête d’une famille monoparentale étaient veufs; en 2005, ils sont moins de 10%. Selon l’enquête «Étude de l’histoire familiale» de 1999, neuf familles monoparentales sur dix le sont parce que les parents vivent séparément. Parfois, les parents n’ont même jamais vécu ensemble: 15 % des familles monoparentales se sont formées ainsi. Lors d’une séparation, les enfants restent généralement rattachés au foyer de la mère; aussi la part des hommes à la tête d’une famille monoparentale est-elle passée de 20 % en 1968 à 14 % en 1990. Aujourd’hui, les enfants gardent généralement des relations avec leurs deux parents quand ils sont séparés (encadré). Les pères hébergent occasionnellement ou régulièrement leur enfant plus que par le passé. Mais le logement où les enfants passent le plus de temps demeure couramment celui de la mère. Bien que le rôle du père soit de plus en plus reconnu, la part des hommes à la tête d’une famille monoparentale n’a ainsi que légèrement progressé depuis 1990: elle est de 15 % en 2005. En 2005, 2,84 millions d’enfants de moins de 25 ans vivent dans une famille monoparentale. Les risques de rupture d’union, mais aussi de décès d’un conjoint, croissent au fil des années. Les enfants en très bas âge sont donc moins fréquents dans les familles monoparentales: 10,3 % des enfants de moins de trois ans, contre 17,7 % pour l’ensemble des enfants de moins de 25 ans. Les familles monoparentales ont par ailleurs moins d’enfants vivant au domicile que les couples: 1,6 enfant en moyenne, contre 1,9. De fait, la rupture d’union écourte la période pendant laquelle le couple aurait pu avoir des enfants. En outre, les enfants vivant en famille monoparentale partent s’installer plus tôt dans un autre logement. Ainsi, plus d’une famille monoparentale sur deux est uniquement composée d’un adulte et d’un enfant, et seulement 14 % ont trois enfants ou plus. Les pères à la tête d’une famille monoparentale sont relativement peu nombreux. Ils le sont davantage lorsque les enfants sont grands: 10 % des enfants de 0 à 6 ans en famille monoparentale vivent avec leur père; ils sont 18 % parmi les enfants de 17 à 24 ans. Les pères sont à la tête de familles monoparentales plus petites: dans 63 % des cas, il n’y a qu’un seul enfant. Les mères de famille monoparentale sont moins diplômées que celles qui vivent en couple: 23 % ont un diplôme du supérieur, contre 30 % pour les mères de famille vivant en couple. Elles sont souvent dans une situation moins favorable sur le marché du travail. Elles doivent en effet surmonter à la fois les contraintes liées à leur situation de mères seules - la garde d’enfants en particulier - et l’impossibilité de compter sur le revenu d’un conjoint pour subvenir aux besoins de la famille. Occupant un peu moins souvent un emploi que les mères de familles en couple (68 %, contre 72 %), elles se déclarent beaucoup plus souvent chômeuses lorsqu’elles sont sans emploi: dans 54 % des cas, au lieu de 31 % pour les mères de famille en couple. Quand elles ont un emploi, les mères de famille monoparentale travaillent moins fréquemment à temps partiel: 26 % contre 34 % pour les mères en couple. Cette proportion varie fortement selon la qualification des emplois. Elle va de 16 % pour les cadres à 39 % pour celles qui occupent des emplois non qualifiés, les moins bien loties en termes de salaires, de conditions d’emploi et de travail. Au sein des couples avec enfants, 85 % des pères ont un emploi à temps complet, le salaire de la mère peut donc plus facilement représenter un revenu complémentaire. De fait, le taux de temps partiel des mères cadres (26 %) et professions intermédiaires (32 %) en couple est beaucoup plus élevé. Au total, une mère de famille monoparentale sur deux est en emploi à temps complet, soit à peine plus que les mères en couple. Les professions des mères de famille monoparentale, comme celles des femmes en général, se concentrent sur les métiers liés à la santé, aux services aux personnes ou aux tâches administratives. Les mères de famille monoparentale sont un peu plus présentées que les autres parmi les agents de services, les aides à domicile, les personnels de nettoyage et les adjoints administratifs de la Fonction publique. En revanche, elles sont nettement sous-représentées parmi deux des principales professions des mères de famille. Elles sont ainsi moins souvent professeurs des écoles, en raison de leur niveau de formation. Elles sont encore moins souvent assistantes maternelles, car leurs conditions de logement constituent fréquemment un obstacle à l’obtention de l’agrément pour exercer cette profession à domicile. La situation sur le marché du travail des hommes qui vivent sans conjoint avec leurs enfants apparaît moins défavorable que celle des femmes. Les trois quarts des pères de famille monoparentale ont un emploi à temps complet. En revanche, ils sont beaucoup plus souvent sans emploi que les hommes en couple avec enfants (20 %, contre 12 %) et se déclarent plus souvent chômeurs. Dans ce contexte, les revenus d’activité des familles monoparentales sont relativement faibles. Par suite, leur risque de pauvreté monétaire est habituellement supérieur à celui des couples, malgré les prestations sociales et les pensions alimentaires qui contribuent à rééquilibrer leurs ressources. Seules 28 % des mères de famille monoparentale sont propriétaires de leur logement, contre 63 % des couples avec enfants. Plus d’un tiers déclarent vivre dans une HLM. Leurs conditions de logement sont moins favorables: 20 % habitent un logement où il manque une ou deux pièces, selon l’ indicateur usuel de surpeuplement. Seules 36 % des mères de famille monoparentale vivent dans une maison (contre 68 % des couples avec enfants). Elles ont des ressources plus faibles et résident plus souvent en milieu urbain ou dans des régions où les prix des logements (à la vente comme à la location) sont plus élevés. Ainsi, 24 % des familles avec enfants sont monoparentales dans les pôles urbains, contre 16 % en zone rurale. Elles sont en particulier plus fréquentes dans les grands centres urbains de la région parisienne et du sud de la France. Les hommes à la tête d’une famille monoparentale sont en meilleure situation: la moitié d’entre eux sont propriétaires; la moitié aussi vivent dans une maison. 17 % des pères de famille monoparentale et 9 % des mères résident avec d’autres personnes, en plus de leurs enfants (contre 3 % pour les couples), soit 178 000 familles. Parmi ces parents, 18 % sont des jeunes de moins de 30 ans, dont la plupart vivent avec leurs enfants chez leurs propres parents. Le ménage est alors plus fréquemment propriétaire, et le logement plus souvent une maison. Mais le nombre de personnes cohabitant dans le logement est souvent élevé: dans 32 % des cas, il y a au moins cinq personnes, et au regard de l’indicateur de surpeuplement, 42 % des logements ont trop d’occupants. Les mères et les pères de familles monoparentales qui cohabitent avec d’autres personnes sont plus souvent inactifs ou en difficulté sur le marché du travail en termes de chômage ou d’emploi. En 2005, dans l’enquête Étude des relations familiales intergénérationnelles (sources), les deux tiers des enfants de moins de 25 ans issus d’une union rompue sont déclarés par leur mère comme cohabitants de leur ménage. Dans 15 % des cas, elles ne voient leurs enfants que quelques fois par an, voire jamais. Mais le père est loin d’être systématiquement absent. Si 40 % des enfants ne le voient que rarement ou jamais, 17 % sont déclarés comme cohabitants par leur père et 25 % le voient au moins une fois par semaine. Parmi les adultes qui vivent seuls avec leurs enfants, certains ont un conjoint dont la résidence principale est distincte; d’autres envisagent d’emménager à terme avec un conjoint. Ainsi, en 2005, 23 % des adultes de familles monoparentales déclarent avoir «une relation amoureuse stable»: 13 % déclarent être contraints de vivre sans leur conjoint (raisons financières, professionnelles, etc.) et 10% choisissent de vivre seuls. La situation familiale des adultes des familles monoparentales peut donc recouvrir des réalités très différentes en termes d’isolement affectif ou de revenus. En outre, les situations sont susceptibles d’évoluer très vite. Si les enfants résidant quatre jours par semaine avec un parent ne passent plus que trois jours avec lui, ce parent sera alors recensé comme une personne sans famille; au contraire, si un conjoint s’installe au domicile, la famille monoparentale deviendra un couple avec enfants dans l’enquête de recensement. 7. Ecoutez le texte. Tâchez de comprendre son contenu. Marie Curie Marie Sklodovska est née le 7 novembre 1867 à Warsovie dans la famille d'un professeur des mathématiques et de la physique. Marie termine ses études à l'école brillamment et rêve d'aller à la Sorbonne, à Paris, poursuivre sa formation scientifique. Mais l'argent manque. La soeur aînée de Marie, Bronia, rêve aussi de Paris pour suivre les cours de médecine. Les soeurs décident que c'est Bronia qui va à Paris la première. Marie reste en Pologne pour gagner l'argent nécessaire aux études de sa soeur. Mais elle n'oublie pas la science et continue de s'instruire seule avec des livres. Enfin, la soeur écrit à Marie de venir à Paris. La vie nouvelle commence. Mais cette vie est très dure. Marie loue une petite chambre et s'inscrit à la Sorbonne pour faire ses études des mathématiques, de la physique, de la chimie. Elle n'a d'argent ni pour chauffer sa chambre, ni pour avoir un dîner convenable. Malgré ces difficultés Marie suit les cours avidement et travaille avec fièvre. Le professeur Lippman lui confie bientôt des recherches quoique peu importantes. Marie est heureuse: c'est un vrai travail scientifique. Elle aime ce climat de laboratoire. Elle commence des expériences sérieuses sur les minérais. Pour monter ces expériences elle a besoin de place car son laboratoire est trop petit. Un jeune savant, Pierre Curie, propose son laboratoire à sa disposition. Marie accepte et quelque temps après elle finit par l'épouser. Faites les devoirs ci-dessous: I. Répondez aux questions: 1. A quel siècle est née Marie Skladovska? 2. Pourquoi Marie et sa soeur ne pouvaient – elles pas aller à Paris ensemble? 3. Que faisait Marie après le départ de la soeur en France? 4. Quelles difficultés attendaient Marie à l’Université? 5. Marie, où a-t-elle commencé son travail pratique? 6. Qui est-ce qui Marie a rencontré pendant son travail au laboratoire?
II. Entre deux phrases choisissez celle qui correspond à l’information du texte. Prouvez votre choix.
Devoir phonétique: lisez et reproduisez les dialogues en faisant attention aux sons [ ] - [w]: Dialogue 1 — Louis et Louise sont partis tout de suite. — Je ne pensais pas que Louise puisse partir avec lui avant huit jours! — Avant huit jours? Le dix-huit juillet, alors? — Oui, le dix-huit juillet. — Moi, le dix-huit juillet, je serai en Suisse. — On pêche la truite en Suisse? — Je pense que oui! — Alors, je te suis.
Dialogue 2 — Depuis qu'il s'est enfui, je n'ai plus aucune nouvelle de lui. — Tu as dit qu'il s'était enfui ou qu'il s'était enfoui? — Non, j'ai bien dit qu'il s'était enfui. Et la pauvre Louise, qui ne peut vivre sans lui, passe ses nuits à pleurer. — Je suis persuadé qu'il s'ennuie aussi, et qu'il reviendra vite chez lui. 8. Apprenez la règle de grammaire: Ïîèñê ïî ñàéòó: |
Âñå ìàòåðèàëû ïðåäñòàâëåííûå íà ñàéòå èñêëþ÷èòåëüíî ñ öåëüþ îçíàêîìëåíèÿ ÷èòàòåëÿìè è íå ïðåñëåäóþò êîììåð÷åñêèõ öåëåé èëè íàðóøåíèå àâòîðñêèõ ïðàâ. Ñòóäàëë.Îðã (0.01 ñåê.) |